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Le 24 novembre 2025, Emmanuel Grégoire, candidat à la mairie de Paris et élu du Parti socialiste, a déclaré sur France Inter avoir été victime de violences sexuelles lorsqu'il était écolier. Il a précisé avoir décidé de rendre publique son expérience afin d'encourager la libération de la parole.
Contexte
Dans les semaines précédant sa déclaration, plusieurs affaires d'agressions sexuelles impliquant des enfants dans le cadre scolaire et périscolaire ont fait l'objet d'enquêtes à Paris. Ces affaires ont conduit à des suspensions et à des enquêtes administratives et judiciaires au niveau local.
Faits rapportés
Emmanuel Grégoire a indiqué avoir subi des violences sexuelles pendant plusieurs mois alors qu'il était en CM1, dans le cadre d'activités périscolaires organisées dans une piscine municipale. Il a précisé que ces faits remontent à plusieurs décennies et sont désormais couverts par la prescription pénale.
Motifs de la révélation
Il a expliqué que la remise en lumière d'affaires récentes l'a renvoyé à son propre vécu et l'a amené à rompre le silence. Il a indiqué que, à l'époque des faits, il n'avait pas trouvé les moyens de les exprimer ni d'en parler.
Demandes et propositions formulées
Lors de son intervention, il a appelé à un renforcement des dispositifs destinés à recueillir la parole des enfants et à prévenir les violences. Il a demandé :
- de faciliter le recueil de la parole des mineurs par les familles et les institutions ;
- de développer la formation des adultes en contact avec des enfants ;
- d'accompagner les enfants victimes ;
- d'engager des actions judiciaires et sociales visant à réduire le sentiment d'impunité.
Il s'est également déclaré favorable à la suspension immédiate des personnels périscolaires suspectés d'avoir commis des violences.
Mesures et situation locale
La municipalité de Paris a engagé des mesures relatives à la prévention et à la gestion des faits à caractère sexuel impliquant des mineurs, incluant des suspensions de personnel et l'annonce d'un plan de lutte. Parmi les mesures mentionnées figure la création d'un poste de défenseur des enfants rattaché à la maire de Paris.








