Contexte et Nature des Faits
Le 30 mai 2025, vingt-cinq personnes, dont six mineurs, ont été mises en examen à Paris. Elles sont accusées de participation à des tentatives et projets d'enlèvements spécifiquement liés au secteur des cryptomonnaies. Ces mis en examen, âgés de 16 à 23 ans, incluent principalement des individus résidant en région parisienne, avec quelques autres originaires de Châtellerault, du Sénégal, d'Angola et de Russie.
Déroulement des Enquêtes
Les investigations ont débuté suite à plusieurs incidents violents, marqués par des tentatives d'enlèvement en pleine rue. Un événement particulier concerne la tentative d'enlèvement le 13 mai dans le XIe arrondissement de Paris, visant la fille et le petit-fils du PDG de la société de cryptomonnaie Paymium. Une première tentative avait échoué le 12 mai en raison de problèmes matériels. Un projet similaire a été déjoué près de Nantes le 26 mai, grâce à l'intervention rapide des forces de l'ordre.
Mesures Judiciaires
Parmi les suspects, dix-huit ont été placés en détention provisoire, quatre ont reçu un contrôle judiciaire, et trois ont demandé un report pour un débat différé devant le juge des libertés et de la détention. L'information judiciaire a été élargie pour inclure une série d'autres tentatives et projets d'enlèvements, incitant une vigilance accrue dans le secteur de la cryptomonnaie.
Les Profil des Suspects
Ce dossier se distingue par l'implication de jeunes individus, souvent mineurs, manipulés par des promesses financières. Ces jeunes semblent être recrutés sous l'appât du gain facile, mais trouvent rapidement qu'ils ont intégré un réseau criminel dont ils ne perçoivent pas toutes les implications. Selon les avocats, certains de ces jeunes agissaient comme des exécutants ou logisticiens, sans connaissance des commanditaires. Des avocats soutiennent que les responsables principaux, ou commanditaires, n’ont pas encore été identifiés.
Liens avec d'Autres Affaires
Ces tentatives d'enlèvements sont liées à d'autres cas recensés depuis janvier 2025 en France, notamment la séquestration fin janvier du cofondateur de Ledger, David Balland. Ils démontrent une intensification des actes criminels visant directement le secteur de la cryptomonnaie, forçant les autorités à adopter des mesures de protection pour les personnes impliquées dans cette industrie.