Contexte et Arrestation
Le vendredi 25 avril, un événement tragique s'est déroulé dans une mosquée située à La Grand-Combe, dans le Gard, au sud de la France. Aboubakar Cissé, un jeune Malien de 22 ans, a été mortellement blessé par plusieurs dizaines de coups de couteau. Le principal suspect de ce meurtre est Olivier Hadzovic, un homme français de 21 ans d'origine bosnienne.
Après avoir commis l'acte, le suspect s’est enfui vers l’Italie. Les autorités italiennes l'ont appréhendé à Pistoia, près de Florence, où il s'est rendu de lui-même aux forces de l'ordre le dimanche soir suivant le meurtre.
Procédure d'Extradition
Hadzovic a comparu devant un juge italien le mercredi 30 avril. Lors de l'audience, il a exprimé son consentement à être extradé vers la France pour y être poursuivi. Son avocat, Giovanni Salvietti, a indiqué que cette décision accélérerait la procédure d'extradition. Le retour du suspect en France est attendu aux environs de la mi-mai.
Les autorités françaises et italiennes travaillent actuellement à la mise en place des modalités de l'extradition, qui est généralement complétée en deux à trois semaines. D’ici là, Hadzovic est incarcéré en Italie, et pourrait être transféré dans une prison offrant des garanties de sécurité supplémentaires en raison des risques de représailles.
Réactions en France
En parallèle aux événements, le Sénat, à la différence de l'Assemblée nationale, n'a pas observé de minute de silence pour Aboubakar Cissé lors de la session suivante. Cependant, son président, Gérard Larcher, a pris la parole pour aborder le climat de violence croissant qui sévit en France, citant d'autres incidents récents dans différentes régions.
Le suspect, selon les allégations de son avocat, nie que son acte ait été motivé par la haine de l'islam, affirmant qu'il a agi sans cibler spécifiquement un musulman mais plutôt la première personne rencontrée. Cette déclaration n'a pas été confirmée par les enquêteurs ou les autorités françaises en charge de l'affaire.








