Faits et mesure de garde à vue
Le psychanalyste Gérard Miller a été interpellé à son domicile et placé en garde à vue le 30 septembre 2025. Il a été entendu par la brigade de protection des mineurs de la police judiciaire de Paris dans le cadre d'une enquête ouverte en février 2024 par le parquet de Paris.
Ouverture de l'enquête et signalements
En février 2024, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire après la réception de signalements et de plaintes émanant de plusieurs femmes. Le parquet a indiqué qu'il s'agissait de faits "susceptibles d'être qualifiés de viols et d'agressions sexuelles, parfois sur victimes mineures". Pour certains signalements, la période examinée couvre les années 1995 à 2005.
Allégations formulées
Plusieurs personnes ont déclaré avoir subi des violences sexuelles lors de séances d'hypnose ou de relaxation, au cabinet du mis en cause ou à son domicile. Les faits allégués vont d'attouchements à des viols et concernent des plaignantes adultes ainsi que des plaignantes mineures au moment des faits. Des dizaines de témoignages ont été rendus publics ou transmis aux autorités au fil des mois.
Déclarations de la personne mise en cause
Gérard Miller conteste les accusations. Il affirme n'avoir "jamais abusé sexuellement de quiconque" et indique ne pas avoir pratiqué l'hypnose de manière privée au cabinet ou au domicile, ne l'ayant réalisée que dans des contextes publics ou de démonstration, selon ses déclarations.
Procédure et suites possibles
La garde à vue permet aux enquêteurs de l'entendre et de conduire des actes d'enquête complémentaires (auditions, confrontations, expertise). En France, la garde à vue peut durer jusqu'à quarante-huit heures, avec des prolongations possibles conformément à la loi. La suite de la procédure dépendra des éléments recueillis par les services d'enquête et des décisions du parquet.
Situation juridique
Toute personne mise en cause bénéficie de la présomption d'innocence. Les faits allégués font l'objet d'investigations judiciaires destinées à établir la réalité des accusations, leur qualification éventuelle et la responsabilité pénale éventuelle.