Contexte
Mehdi Kessaci a été tué par balles le 13 novembre. Deux hommes circulant à moto sont impliqués dans les faits. Le parquet de Marseille a évoqué l'hypothèse d'un « crime d'intimidation » en lien avec le militantisme anti‑narcotrafic de son frère, Amine Kessaci. Selon la presse, Amine Kessaci bénéficiait d'une protection policière depuis le mois d'août.
Organisation des rassemblements
La famille Kessaci a appelé à des marches blanches et à des rassemblements dans plusieurs villes de France afin « d'honorer sa mémoire et de dire, ensemble, que ces drames doivent cesser ». Des initiatives ont été annoncées à Paris, Toulouse, Lyon et Rennes, à des horaires variables. À Marseille, le rassemblement est prévu près du lieu de l'assassinat, dans le 4e arrondissement (rond‑point Claudie‑Darcy), avec un rendez‑vous à 15 heures. La mairie de Toulouse a, de son côté, prévu un hommage au Capitole à 15 heures.
Personnalités et représentants attendus
Plusieurs responsables politiques nationaux et locaux ont annoncé leur présence ou sont signalés comme devant se rendre aux hommages. Sont évoqués des membres du gouvernement, des présidents de groupes parlementaires, ainsi que des représentants de partis de gauche, du centre et de droite. Parmi les noms cités figurent des responsables du Parti socialiste, d'Europe Écologie Les Verts, de La France insoumise, du Parti communiste et des Républicains. Quelques anciens ministres et élus nationaux ont également été mentionnés. Aucun chef de file national du Rassemblement national n'était annoncé au moment des communiqués.
La famille a invité les participants à porter leurs écharpes en signe d'hommage.
Déplacements et actions des autorités
Des membres du gouvernement se sont rendus à Marseille pour rencontrer la famille et les acteurs locaux mobilisés contre le narcotrafic. Des responsables ont déclaré vouloir intensifier les actions visant les réseaux impliqués dans le trafic de stupéfiants et renforcer les moyens judiciaires et policiers. Certains élus ont demandé des mesures supplémentaires, tandis que l'exécutif a rappelé le rôle des forces de l'ordre et de la justice dans l'enquête.
Revendications et demandes exprimées
Amine Kessaci a appelé à une mobilisation nationale et à des rassemblements locaux, invitant notamment les mairies à observer une minute de silence. Des voix politiques ont réclamé un renforcement des moyens pour démanteler les réseaux organisés et ont appelé à dépasser les clivages partisans sur cette question.
Autres hommages et conséquences
Outre le rassemblement principal à Marseille, des initiatives locales, des minutes de silence et des hommages en séance parlementaire ont été annoncés dans plusieurs villes et instances. Le drame a suscité une réaction politique large et des gestes de mémoire dans les institutions nationales et locales.








