Déclenchement et extension de l'incendie
Depuis le 4 juillet, un incendie, désigné sous le nom de "Dragon Bravo Fire", affecte une partie du parc national du Grand Canyon. Ce feu, déclenché par la foudre le jour de la fête nationale aux États-Unis, reste hors de contrôle après un mois d'activité. Au 4 août, il avait ravagé près de 50 000 hectares de végétation.
Intervention et gestion
Plus de mille pompiers sont mobilisés, menant des opérations de lutte contre l'incendie tant à partir du sol qu'à l'aide de moyens aériens. Malgré un taux d'humidité très faible, estimé à environ 4 %, les équipes d'intervention sont parvenues à limiter la progression initiale de l'incendie. Néanmoins, selon le site InciWeb, spécialisé dans le suivi des incendies aux États-Unis, le feu n'est contenu qu'à 13 %. Les conditions météorologiques, caractérisées par une sécheresse et des températures élevées, augmentent le risque de propagation.
Conséquences sur le parc et mesures de sécurité
Le Grand Canyon est fréquenté chaque année par environ 4,5 millions de visiteurs. Face à la menace de l'incendie, les autorités ont décidé, à la mi-juillet, de fermer la rive nord du parc (North Rim) pour la saison en cours, jusqu'au 15 octobre. La rive sud (South Rim) reste accessible à ce stade. En juillet, environ 500 touristes et employés ont été évacués par précaution.
L'incendie n'a pas causé de victimes humaines, mais il a entraîné la destruction de 50 à 80 infrastructures sur la rive nord, dont le Grand Canyon Lodge, un hôtel construit dans les années 1930.
Contexte administratif
La gestion des incendies dans l'ouest des États-Unis est marquée par des coupes budgétaires et des réductions d'effectifs affectant plusieurs agences fédérales, notamment celles chargées des forêts, de l'observation océanique et atmosphérique (NOAA) et la Federal Emergency Management Agency (FEMA). Cette situation accroît la sensibilité autour de la gestion des catastrophes naturelles dans la région.