Contexte de la fermeture
Afin de protéger les dauphins dans le Golfe de Gascogne, une mesure de suspension des activités de pêche a été instaurée pour tous les navires de plus de huit mètres, applicable entre le 22 janvier et le 20 février. Cette initiative a été mise en place l'année précédente suite à une décision de justice et sera reconduite en 2026. L'objectif principal de cette fermeture est de réduire le nombre de dauphins échoués dans la région.
Indemnisation des pêcheurs
Pour compenser l'arrêt temporaire de leurs activités, les pêcheurs seront indemnisés à hauteur de plus de 80 % de leur chiffre d'affaires grâce à une enveloppe budgétaire de 20 millions d'euros, comme annoncé par la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher. Ce montant dépasse légèrement les 19 millions d'euros octroyés l'année précédente. L'indemnisation vise également les personnes travaillant en aval de la filière, telles que les mareyeurs.
Mesures de soutien et innovation
Des technologies de pointe, notamment des caméras et des dispositifs répulsifs appelés « effaroucheurs de dauphins », seront testées. Cette initiative se fera en collaboration avec les pêcheurs et les scientifiques, dans le but de démontrer la possibilité de concilier les pratiques de pêche avec la préservation des dauphins.
Implications et résultats attendus
Près de 300 navires français sont concernés par cette mesure. Depuis l'instauration de cette stratégie, le nombre de dauphins échoués a été réduit par quatre, illustrant l'efficacité de ces interventions. Selon la ministre, ces efforts permettront aux pêcheurs de poursuivre leur activité tout en respectant les règles concilient la protection de l'environnement avec les besoins économiques.
Comparaison internationale
En comparaison internationale, les pêcheurs français bénéficient d'une indemnisation plus élevée, à savoir entre 80 et 85 % du chiffre d'affaires, contre 46 % pour leurs homologues espagnols, mettant en évidence un soutien plus substantiel en France.
