Introduction
La ministre de la Santé et des Solidarités, Catherine Vautrin, a récemment annoncé une politique visant à interdire l'exposition aux écrans pour les enfants âgés de la naissance à trois ans. Cette décision, révélée dans une interview au Journal du Dimanche (JDD), s'inscrit dans une volonté de susciter une prise de conscience collective sur les dangers potentiels des écrans pour les très jeunes enfants.
Contexte et Justification
Cette initiative fait suite à un rapport remis en avril 2024 au président de la République, Emmanuel Macron, par une commission d'experts. Le rapport soulignait les effets négatifs des écrans sur les capacités intellectuelles et la santé des enfants. Selon les experts, l'exposition précoce aux écrans, y compris les tablettes, télévisions, ordinateurs, téléphones et jeux vidéo, altère durablement le développement des enfants.
Contenu de la Nouvelle Réglementation
La réglementation envisagée par Catherine Vautrin vise à interdire l'exposition aux écrans dans les lieux d'accueil des enfants de moins de trois ans. Bien que la mise en place de cette interdiction dans les foyers soit difficile à vérifier par les autorités, la ministre espère instaurer une norme sociétale comparable à l'interdiction de la fessée.
Mesures d'Accompagnement
Pour soutenir ce changement, diverses mesures de communication seront employées. Des informations explicatives seront transmises aux parents par le biais de la Caisse d'allocations familiales (CAF) et de la Caisse d'assurance maladie. Le carnet de santé, mis à jour au 1er janvier, inclut déjà la recommandation "pas d'écran avant trois ans", avec un usage occasionnel pour les enfants âgés de trois à six ans, centré sur des contenus éducatifs et sous la supervision d'un adulte.
Conclusion
Le gouvernement envisage également de lancer des campagnes médiatiques pour empêcher toute ignorance de la réglementation et promouvoir une sensibilisation plus large aux risques associés à l'usage précoce des écrans par les enfants. Catherine Vautrin espère que cette proclamation publique générera un changement comportemental parmi les parents, similaire à l'évolution des attitudes concernant la fessée.