Faits principaux
Le deuxième détenu évadé de la maison d'arrêt de Dijon le 27 novembre a été interpellé à Marseille le 18 décembre. L'arrestation a été réalisée dans la matinée dans la cité des Rosiers, dans les quartiers nord de Marseille. Le parquet de Dijon a confirmé l'interpellation.
Déroulement de l'évasion
Le 27 novembre, deux détenus se sont échappés de la maison d'arrêt de Dijon en sciant les barreaux de leur cellule à l'aide d'une lame de scie à métaux. Ils ont ensuite quitté l'établissement en utilisant des draps. La lame de scie a été, selon les éléments de l'enquête, vraisemblablement introduite dans l'enceinte pénitentiaire par drone.
Recherches et interpellations
Un des deux évadés, âgé de 32 ans et placé en détention provisoire pour des faits de violences conjugales, a été interpellé environ vingt-quatre heures après l'évasion dans un bar d'un village de Saône-et-Loire. Le 30 novembre, un autre individu âgé de 19 ans, présenté comme complice, a été interpellé lors d'une opération à Besançon ; il a été mis en examen pour complicité d'évasion en bande organisée et association de malfaiteurs et placé en détention provisoire.
Le dété nu recherché depuis la fuite, âgé de 19 ans et natif de Marseille, a été localisé et interpellé à Marseille par la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) et la Brigade nationale de recherche des fugitifs (BNRF). Il faisait l'objet d'une notice rouge d'Interpol et, selon la décision de l'autorité judiciaire, était considéré comme « potentiellement dangereux ». Il était en détention provisoire à Dijon après avoir été mis en examen pour tentative d'assassinat et association de malfaiteurs.
Enquête et suite de la procédure
Les éléments rassemblés lors des investigations évoquent des soutiens extérieurs et une organisation logistique ayant facilité la fuite et le déplacement des individus recherchés. L'interpellé doit être présenté à un magistrat marseillais dans la journée avant une procédure de transfert vers Dijon, conformément aux instructions du parquet.








