Résumé
Le 19 septembre 2025, l'influenceur Jérémy Gisclon, connu sous le pseudonyme Jeremstar, a été placé en garde à vue après avoir interrompu une corrida aux arènes de Nîmes. Deux autres activistes ayant participé à l'action ont également été placés en garde à vue. L'action a été filmée et diffusée sur les réseaux sociaux.
Déroulement de l'action
Selon les comptes rendus, l'intrusion a eu lieu pendant une corrida organisée dans les arènes de Nîmes. L'intéressé est entré dans l'arène en brandissant un tissu portant l'inscription « F*ck la corrida ». Deux autres activistes ont parcouru le couloir circulaire, le callejón, vêtus de tee‑shirts munis d'un marquage antibullfighting. La corrida a été interrompue brièvement. Des agents de sécurité ont sorti les trois personnes de l'arène; des images publiées montrent Jérémy Gisclon traîné au sol jusqu'à la sortie.
Intervenants et déclarations
L'action a été présentée comme soutenue et organisée en lien avec l'association Peta France. Anissa Putois, responsable communication et campagnes de l'association, a déclaré que l'action avait été planifiée avec lui et a indiqué qu'une équipe de Peta France attendait au commissariat la sortie des activistes. L'association a également publié un communiqué critiquant la mise en garde à vue des participants et a évoqué, dans son message, des questions quant à l'accès à un avocat pour les personnes placées en garde à vue.
De son côté, l'influenceur a publié sur son compte Instagram qu'il s'opposait à la corrida, qualifiant la pratique de « torture animale » et exprimant le souhait de voir cette pratique abandonnée.
Qualifications et suite judiciaire immédiate
Le parquet de Nîmes a indiqué que les gardes à vue visaient des faits d'intrusion dans une enceinte sportive troublant le déroulement de la manifestation. Selon des informations policières, Jérémy Gisclon a été placé en garde à vue à partir du vendredi soir et devait y rester au moins jusqu'au dimanche suivant.
Contexte judiciaire antérieur
Jérémy Gisclon est poursuivi ou concerné par d'autres procédures judiciaires. Il doit comparaître en appel à Paris dans une affaire relative à des accusations de travail dissimulé portées par un ancien collaborateur concernant des vidéos réalisées entre 2012 et 2017. Lors de la première instance en 2023, il avait été relaxé; le dossier fait l'objet d'un appel.
Éléments en attente
Les suites de cette garde à vue dépendent des décisions du parquet et des autorités judiciaires locales. Les informations disponibles au moment de la publication font état des déclarations des parties concernées (police, parquet, Peta France, et de l'intéressé) et des images diffusées sur les réseaux sociaux. Toute procédure ultérieure (mise en examen, poursuites, comparution) dépendra des investigations en cours et des décisions judiciaires.