Introduction
Kim Ju Ae est identifiée par des services de renseignement et des médias internationaux comme la fille de Kim Jong Un et de Ri Sol Ju. Elle apparaît depuis 2022 lors de manifestations publiques et d'événements officiels en République populaire démocratique de Corée (RPDC). Sa présence lors de déplacements officiels a suscité des analyses sur une éventuelle préparation à une succession.
Identité et premières mentions
Des témoins et reportages citent une première mention publique de l'existence d'une fille de Kim Jong Un en 2013, lors d'une visite à Pyongyang par l'ancien joueur de basket Dennis Rodman. Les services de renseignement sud-coréens identifient cette enfant comme Kim Ju Ae. Les médias d'État nord-coréens n'ont pas publié officiellement son nom, mais l'ont décrite à plusieurs reprises comme une "enfant bien-aimée".
Apparitions publiques et protocole
La première apparition publique repérée dans les médias internationaux date de 2022, lorsqu'elle accompagnait Kim Jong Un à un lancement de missile. Depuis lors, elle a été visible lors de visites d'usines, de cérémonies d'hommage aux soldats et d'autres événements officiels. Les diffusions officielles ont montré des signes de protocole élevé lors de ses passages, notamment des marques de respect de la part d'adultes présents.
Des observateurs ont également signalé certains éléments vestimentaires et accessoires lors de ses apparitions, comme des lunettes de soleil de marque, des montres et des vestes de style similaire à celles portées par Kim Jong Un.
Déplacements internationaux
Kim Ju Ae a accompagné Kim Jong Un lors d'un déplacement à Pékin rapporté le 3 septembre 2025. Des commentateurs et analystes considèrent ce voyage comme son premier déplacement officiel à l'étranger enregistré publiquement. Des éléments antérieurs de sa présence à des événements diplomatiques et militaires, notamment une réception à l'ambassade de Russie, ont été mentionnés dans des comptes rendus.
Analyses d'experts et précédents historiques
Plusieurs chercheurs et responsables de services de renseignement ont interprété la progression de ses apparitions comme un processus de consolidation du statut. Des universitaires ont rapproché cette pratique d'exemples historiques où des successeurs présumés effectuaient des visites en Chine ou participaient à des événements internationaux pour obtenir des marques de légitimité extérieure.
Un responsable du Service de renseignement national (NIS) de Corée du Sud a déclaré en 2024 que, d'après l'analyse des apparitions publiques de Kim Ju Ae et du niveau de protocole qui lui est accordé, elle semblait être la successeure la plus probable à ce stade.
Des éléments symboliques cités par des analystes incluent la position d'un cheval blanc associé à elle lors d'un défilé militaire et l'émission de timbres représentant Kim Jong Un et elle-même. Ces éléments sont présentés par certains analystes comme des indices d'un processus intentionnel de visibilité publique.
Scénarios de succession et points de vigilance
Si Kim Ju Ae devait succéder à Kim Jong Un, elle deviendrait la première femme à diriger la RPDC depuis la fondation du pays en 1948. Les commentateurs évoquent plusieurs facteurs à considérer : le rôle du protocole et de la mise en scène publique, l'acceptation par les institutions militaires et politiques internes, ainsi que les préférences et les décisions de la famille dirigeante.
Des analystes expriment des réserves et rappellent que d'autres membres de la famille et d'autres enfants du dirigeant ont été évoqués comme possibles successeurs. Les projections sur une succession restent soumises à incertitudes liées au manque d'informations publiques vérifiables sur les décisions internes du régime.
Conclusion
Kim Ju Ae est devenue une figure publique récurrente au sein des événements officiels nord-coréens depuis 2022. Des responsables et analystes internationaux considèrent sa visibilité et le protocole qui l'entoure comme des éléments susceptibles d'indiquer une préparation à la succession, mais ces interprétations sont assorties d'incertitudes en raison de l'opacité des processus décisionnels en RPDC.