Déploiement et moyens engagés
L'Alliance atlantique a conduit l'exercice Neptune Strike en mer du Nord avec un groupe aéronaval centré sur le porte-avions USS Gerald R. Ford. Le dispositif comprenait environ vingt navires et quelque 10 000 militaires issus de treize nations, ainsi que des avions embarqués (F-18), des F-35 et un avion de surveillance E-2 Hawkeye.
Phases et objectifs de l'exercice
Les manœuvres visaient à exercer la coordination aéromaritime et l'interopérabilité des forces alliées. Les scénarios inclus comprenaient des simulations d'attaque aérienne, des opérations d'arraisonnement de navire et des débarquements amphibies. L'exercice s'est déroulé sur plusieurs zones maritimes afin d'intégrer des unités opérant sur trois mers distinctes.
Opérations spécifiques et procédures
Parmi les actions décrites figurait l'héliportage d'une "équipe de visite" de la frégate Bretagne vers un destroyer américain pour vérifier pavillon et cargaison. Des formations d'avions en vol coordonné ont survolé le groupe afin de tester les procédures d'appui aéronaval et de surveillance.
Incidents et contexte immédiat
À la veille du début de l'exercice, le ministère allemand de la Défense a signalé qu'un avion de reconnaissance russe avait survolé à trois reprises la frégate allemande Hamburg à très basse altitude en mer Baltique. Le ministère a qualifié ce comportement de "non professionnel et non coopératif".
Le jour du début des manœuvres, des survols de drones ont perturbé le trafic aérien de l'aéroport de Copenhague ; la première ministre danoise a évoqué des "attaques hybrides" susceptibles de se multiplier. Ces événements ont été mentionnés dans le cadre du contexte sécuritaire entourant l'exercice.
Déclarations des responsables et rôle des États participants
Le contre-amiral Paul Lanzilotta, commandant du groupe aéronaval d'attaque 12, a présenté l'opération comme une démonstration de capacité de dissuasion et de solidarité de l'Alliance. Le capitaine Nicolas Simon, commandant de la frégate Bretagne, a indiqué que l'exercice permettait d'intégrer des forces de l'OTAN et de s'entraîner à des opérations aéromaritimes, en précisant la contribution française à la lutte anti-sous-marine et anti-aérienne.
Conclusion opérationnelle
L'exercice Neptune Strike a mis en œuvre des moyens navals et aériens combinés pour tester l'interopérabilité des forces alliées et exercer des procédures de contrôle maritime et de projection amphibie. Des incidents aériens et des survols de drones ont été rapportés dans la région au moment des manœuvres et ont été cités par des autorités nationales comme éléments du contexte de sécurité entourant l'exercice.