Contexte Politique

Laurent Wauquiez, ancien président des Républicains, ambitionne de reprendre la tête du parti lors du congrès prévu les 17 et 18 mai 2025. Sa candidature intervient dans un contexte où il fait face à Bruno Retailleau, soutenu par une majorité des ténors du parti et devançant dans les sondages.

Déclaration de Conviction

Malgré les sondages défavorables et le soutien notable que reçoit son rival Bruno Retailleau, Laurent Wauquiez affirme être persuadé de sa victoire. Il considère que les tendances sont en train de s'inverser à son avantage et déclare être dans un "tempérament de conquérant".

Stratégie de Campagne

Pour galvaniser les adhérents et multiplier son soutien, Wauquiez a entrepris d'effectuer 120 déplacements pendant la campagne, rencontrant les militants lors de sept meetings hebdomadaires. Il insiste sur la nécessité d'une campagne de terrain, axée sur la vérité et la simplicité, sans calculs politiques inutiles.

Augmentation des Adhésions

Wauquiez se félicite d'une forte hausse du nombre d'adhérents dans son département d'origine, la Haute-Loire, qui serait passé de 200 à 1400 depuis la mi-février, avec un objectif de 2000 adhésions. Il voit dans cette augmentation une dynamique positive pour sa candidature.

Comparaison Historique

Wauquiez évoque un "scénario Balladur-Chirac" de 1995 pour illustrer son optimisme, indiquant que les situations initialement défavorables peuvent se renverser à la faveur du candidat moins attendu.

Critique de Bruno Retailleau

Il critique Bruno Retailleau en soulignant que celui-ci, en tant que ministre de l'Intérieur, ne pourrait pas consacrer suffisamment de temps au parti. Selon Wauquiez, les Français attendent de Retailleau qu'il se concentre sur son rôle ministériel. Il prétend également que les adhérents souhaitent un leader investi dans la vie du parti.

Conclusion

Alors que Wauquiez s'efforce de percer "l'armure" et de se montrer sous un jour plus authentique, il reste confiant dans sa capacité à surmonter les défis posés par Retailleau et à renouer avec la direction des Républicains.