Contexte
Des efforts diplomatiques visant à mettre fin à l'offensive russe contre l'Ukraine lancée en 2022 se sont intensifiés récemment, avec l'implication de responsables internationaux. L'Ukraine a indiqué qu'elle n'envisagerait un accord de paix que si des garanties de sécurité substantielles lui étaient fournies par ses alliés.
Position du Kremlin
Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a déclaré le 27 août 2025 que la Russie se disait « défavorable » à un éventuel envoi de troupes européennes en Ukraine dans le cadre d'un accord de paix. Il a ajouté : « Il n'y a pas d'armée européenne, il n'y a que des armées de pays spécifiques, qui sont pour la plupart membres de l'OTAN. » Peskov a refusé de détailler la position complète du Kremlin sur les modalités acceptables pour Moscou, mais a indiqué que les garanties de sécurité figuraient parmi les sujets importants des pourparlers.
La Russie considère l'expansion de l'OTAN vers ses frontières comme un facteur ayant contribué au déclenchement du conflit.
Propositions évoquées et positions des parties
Parmi les options discutées pour assurer la sécurité de l'Ukraine figure le déploiement de troupes européennes. Selon des déclarations publiques, le président des États-Unis a exclu l'envoi de troupes américaines au sol. L'Ukraine a indiqué conditionner tout accord à l'obtention de garanties visant à prévenir un nouvel assaut.
La Russie a formulé des demandes incluant la cession de territoires partiellement occupés et le non-alignement de l'Ukraine sur l'Alliance atlantique ; l'Ukraine a qualifié ces conditions d'inacceptables.
Négociations, rencontres et médiation
Des délégations russes et ukrainiennes ont tenu des pourparlers directs en Turquie ces derniers mois sans aboutir à des avancées substantielles. Les États-Unis ont exprimé le souhait d'une rencontre entre les présidents Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky pour négocier. Le président ukrainien a déclaré être prêt à se rendre à de telles discussions.
Le Kremlin a indiqué que tout contact au sommet devrait être « bien préparé, afin d'être fructueux », laissant entendre qu'une rencontre n'était pas imminente. Les autorités russes ont par ailleurs déclaré considérer Volodymyr Zelensky comme illégitime, position qui a motivé l'absence de rencontre publique entre les deux chefs d'État.
Activité militaire récente
Les autorités russes ont déclaré avoir pris le contrôle d'un village dans la région de Donetsk, situé à proximité de Pokrovsk. Les autorités ukrainiennes ont rapporté des frappes russes dans la région de Kherson ayant causé trois morts et des dommages aux infrastructures énergétiques. Ces déclarations proviennent respectivement des communiqués des forces russes et des autorités ukrainiennes.
Situation actuelle
Les déclarations publiques et les revendications militaires montrent des positions toujours divergentes entre Moscou et Kiev sur les conditions d'un cessez-le-feu ou d'un accord de paix. Les propositions portant sur des garanties de sécurité et sur la présence de forces étrangères en Ukraine rencontrent des réactions contrastées selon les acteurs concernés.
Sources
Informations tirées des déclarations du porte-parole du Kremlin, de communiqués des autorités russes et ukrainiennes, et de reportages concernant les pourparlers et les incidents militaires rapportés.