Contexte de l'élection partielle
Une élection législative partielle est prévue dans la 2e circonscription de Paris suite à l'inéligibilité déclarée du député macroniste sortant Jean Laussucq par le Conseil constitutionnel. Ce dernier et deux autres députés ont été déclarés inéligibles pour une durée d'un an pour des irrégularités dans leurs comptes de campagne. Jean Laussucq a notamment utilisé son compte bancaire personnel pour financer des dépenses électorales et a laissé des tiers régler directement une partie significative des dépenses.
Candidature de Michel Barnier
Michel Barnier, ancien ministre et membre des Républicains, a annoncé sa candidature pour cette élection. Cette décision a été annoncée sur le réseau X, où Barnier a précisé que sa candidature « s'inscrit dans une démarche de rassemblement de la droite et du centre ». Il a souligné l'importance d'agir dans "le moment très grave" pour la France, en exprimant le souhait de "porter une voix forte et sûre" pour la circonscription qui comprend les 5e, 6e, et 7e arrondissements de Paris.
Implications politiques
La candidature de Michel Barnier pourrait offrir une nouvelle opportunité au parti Les Républicains de récupérer un siège à la majorité présidentielle dirigée par Gabriel Attal. Les Républicains, tout en soutenant le gouvernement de François Bayrou, ont déjà gagné plusieurs législatives partielles, notamment en Saône-et-Loire contre le Rassemblement national et à Boulogne-Billancourt contre la majorité.
Barnier, qui nourrit des ambitions présidentielles, pourrait prétendre à un rôle significatif au sein de l'Assemblée s'il remporte cette élection, renforçant ainsi la position des Républicains dans la capitale.