Faits
Le 10 novembre 2025, un homme a été tué par des tirs de policiers en milieu de journée dans une rue de Lorient (Morbihan). Les interventions se sont déroulées vers midi, lors d'un contrôle routinier ou d'un dispositif de surveillance.
Déroulement des événements
Selon les premiers éléments disponibles, les policiers ont voulu contrôler un individu armé d'un couteau. Après des sommations, l'homme aurait foncé vers les agents ou « leur aurait sauté dessus », selon des comptes rendus. Les forces de l'ordre ont alors fait usage de leur arme et ont touché l'individu, qui est décédé malgré les secours.
Plusieurs éléments de localisation ont été cités dans les comptes rendus : la rue de Larmor et l'angle des rues Droneau et César. La préfecture a indiqué la présence de trois policiers du commissariat de Lorient lors de l'intervention.
Personne impliquée
Des sources proches du dossier ont indiqué que l'homme était âgé de 39 ans et était défavorablement connu des services de police. Certaines sources mentionnent également des antécédents psychiatriques.
Interventions et constats
Sur place, les secours (Samu, sapeurs-pompiers) et des services de police nationale et municipale ont été mobilisés. Les secours ont pratiqué des gestes de réanimation sans succès. Des informations font état de trois tirs effectués par les fonctionnaires.
Le syndicat de police Un1té (FO) a indiqué sur le réseau social X qu'un policier, confronté à un individu armé d'un couteau, a dû faire usage de son arme et a reçu le soutien du syndicat. Le ministre de l'Intérieur a indiqué via X que les policiers avaient fait usage de leur arme administrative et qu'ils étaient indemnes.
Procédure judiciaire
La procureure de la République de Lorient, Laetitia Mirande, a indiqué qu'elle transmettrait un communiqué de presse. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l'affaire ; les investigations et les diligences judiciaires en cours sont destinées à établir les responsabilités et le déroulement précis des faits.
Suite
Les autorités ont annoncé qu'elles communiqueraient des informations complémentaires après la tenue des premières auditions et le déroulement des expertises médico-légales. Toute évolution de l'enquête sera rendue publique par les instances judiciaires compétentes.








