Le 19 décembre 2025, des manifestations ont eu lieu au Bangladesh à la suite de la mort de Sharif Osman Hadi, un leader étudiant. Des rassemblements ont été signalés à Dacca et dans plusieurs autres villes du pays.
Contexte
Sharif Osman Hadi, âgé de 32 ans, était membre du mouvement étudiant Inqilab Mancha et candidat aux élections législatives prévues le 12 février. Il était connu pour ses prises de position critiques à l'égard de l'Inde, pays voisin du Bangladesh. Le gouvernement précédent dirigé par Sheikh Hasina est mentionné comme étant en exil à New Delhi depuis août 2024.
Attentat et évacuation
Hadi a été atteint par des tirs effectués par des individus masqués. Blessé, il a été évacué pour recevoir des soins à Singapour. Sa mort a été ensuite annoncée, déclenchant des réactions publiques dans plusieurs localités.
Déroulement des manifestations et incidents connexes
Après l'annonce du décès, des manifestations se sont déroulées à Dacca, Gazipur, Sylhet et Chattogram. Des manifestants ont réclamé l'arrestation des auteurs de l'attaque. Des incidents de vandalisme et des incendies ont été rapportés, notamment dans les locaux de deux quotidiens, Prothom Alo et The Daily Star. Des salariés du Daily Star se sont retrouvés piégés dans les locaux et 27 personnes ont été secourues par les services d'urgence. La publication de l'un des journaux a été interrompue.
La résidence d'un ancien ministre a également été attaquée selon des rapports locaux.
Réactions nationales
Le chef du gouvernement provisoire, Muhammad Yunus, a appelé au calme et demandé de s'opposer à toute forme de violence. Des prières en hommage à Hadi ont été organisées dans des mosquées et une journée de deuil national a été décrétée pour le samedi suivant l'annonce.
Réactions internationales et mesures d'enquête
Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk, a demandé l'ouverture d'une enquête « rapide, impartiale, approfondie et transparente » sur l'attaque et a appelé à ce que les responsables rendent des comptes. Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a demandé aux autorités de garantir la sécurité des organes de presse et des journalistes et de poursuivre les responsables des attaques contre des médias.
La police a publié des photos de deux suspects et a annoncé une récompense de cinq millions de takas pour toute information conduisant à leur arrestation.
Mesures annoncées et situation en cours
Des annonces officielles ont été faites concernant la recherche des auteurs de l'attaque et la protection des lieux touchés. Les enquêtes et les mesures policières ont été évoquées publiquement, et la situation restait suivie par les autorités nationales et par des organisations internationales.








