Contexte et faits
Un motard de la région parisienne a déposé une plainte pénale après un incident sur l'autoroute A4, peu après l'entrée de l'autoroute dans le Val-de-Marne. La plainte allègue qu'une voiture de police, équipée de gyrophares, s'est déportée vers la moto puis l'a heurtée sur le flanc, provoquant une vacillation de la deux-roues.
Des images filmées depuis un véhicule en retrait montrent la séquence : la voiture de police se déplace depuis la voie de gauche vers la voie centrale où se trouvait le motard, un bras est visible côté passager peu avant le contact, puis la voiture regagne la voie de gauche et poursuit sa route. Les faits sont situés au 14 octobre, d'après la plainte.
Procédure judiciaire
La plainte a été déposée contre X avec constitution de partie civile et vise la qualification de tentative de meurtre par personne dépositaire de l'autorité publique avec arme par destination, l'arme par destination étant désignée comme la voiture. Cette plainte a été transmise au doyen des juges d'instruction du tribunal judiciaire de Paris.
Une première plainte a été adressée à l'Inspection générale de la Police nationale (IGPN). Le parquet de Créteil a ouvert une enquête pour "violence avec arme par destination" et a confié l'investigation à l'IGPN. Selon les éléments de la procédure, les deux policiers présents dans la voiture ont été entendus par l'IGPN.
Allégations du plaignant
Le plaignant, décrit comme un homme d'une trentaine d'années, affirme devant son avocat, Me Arié Alimi, que la manœuvre s'est produite après qu'il eut doublé la voiture de police. La plainte précise que le passager aurait sorti son bras droit et qu'un "coup de volant" du conducteur aurait été donné en direction du motard dans l'intention de l'éjecter au sol. La plainte indique que le motard a été "violemment impacté" et que, selon lui, une collision à la vitesse des deux véhicules aurait pu être mortelle.
Déclarations officielles
Le ministre de l'Intérieur a refusé de rencontrer le plaignant et a rappelé qu'une enquête judiciaire était en cours pour déterminer si l'acte était intentionnel. Il a indiqué qu'il n'excluait aucune hypothèse et que seule la justice pourrait établir la vérité des faits.
Éléments visuels et diffusion
La séquence filmée a circulé sur les réseaux sociaux et a été diffusée par des médias audiovisuels. Les images, présentées dans la plainte et reprises dans les signalements, constituent un élément consulté par les autorités chargées de l'enquête.
Situation actuelle
L'enquête confiée à l'IGPN est en cours. La procédure judiciaire est ouverte et les autorités compétentes poursuivent les auditions et vérifications nécessaires pour établir les circonstances exactes de l'incident.








