Contexte et circonstances du naufrage
Le 23 décembre 2024, le cargo russe Ursa Major a fait naufrage dans les eaux internationales de la mer Méditerranée, entre l'Espagne et l'Algérie. Le navire, qui appartenait à l'entreprise Oboronloguistika, une société dépendante du ministère russe de la Défense, transportait des grues portuaires et des couvercles de trappe pour des brise-glaces à destination de Vladivostok, en Russie. Le cargo était parti de Saint-Pétersbourg le 11 décembre et devait arriver à Vladivostok le 22 janvier, selon les informations du site MarineTraffic.com.
Déclarations et répercussions
Oboronloguistika a déclaré que le naufrage était le résultat d'une "attaque terroriste ciblée", citant trois explosions successives à bord qui ont provoqué l'infiltration d'eau dans le navire. Cependant, les affirmations de l'entreprise n'ont pas été étayées par des preuves tangibles ou des informations supplémentaires concernant les auteurs potentiels ou les motivations de cette attaque présumée. Cette déclaration a été émise sans identification de responsables de l'attaque supposée.
Lors de l'incident, le cargo, qui comptait 16 membres d'équipage, tous russes, a émis un appel d'alerte. Les secours maritimes espagnols ont alors dépêché le navire de sauvetage Draco et le navire polyvalent Clara Campoamor pour assister les marins. Quatorze membres d'équipage ont pu être sauvés, tandis que deux autres marins restent portés disparus.
Contexte géopolitique
Le cargo Ursa Major et Oboronloguistika avaient été placés sous sanctions par les États-Unis en mai 2022, à la suite de l'invasion russe de l'Ukraine. Le voyage du cargo participait également au développement de la "Route maritime du Nord", un itinéraire que la Russie espère développer pour relier l'Europe et l'Asie via l'Arctique.
Conditions environnementales
Au moment du naufrage, le navire naviguait sous de "mauvaises conditions météorologiques", selon les secours en mer espagnols, à environ 105 kilomètres de la côte de la ville d'Almeria.
Conclusion
Bien que l'entreprise ait évoqué une "attaque terroriste", aucune preuve n’a été fournie à l'appui de cette déclaration au moment de la compilation des informations.