Contexte des négociations
Des responsables chinois et américains se sont réunis à Stockholm pour une deuxième journée de négociations portant sur les droits de douane appliqués réciproquement entre les deux pays. Ces discussions s’inscrivent dans la perspective de prolonger la trêve tarifaire instaurée en mai lors de pourparlers à Genève, ayant permis une réduction temporaire des taxes douanières.
Délégations et objectifs
Les délégations étaient menées, côté américain, par le secrétaire au Trésor Scott Bessent, et, côté chinois, par le vice-premier ministre He Lifeng. Les négociations se sont déroulées dans le bâtiment de Rosenbad, siège du cabinet du Premier ministre suédois. Les autorités chinoises ont exprimé leur souhait que ces échanges se tiennent dans un cadre de respect mutuel et de réciprocité, avec l’objectif de réduire les malentendus, de renforcer la coopération et de promouvoir des relations bilatérales plus stables.
Contenu des discussions et trêve tarifaire
Aucune information détaillée sur le contenu des discussions n’a été rendue publique. L’enjeu principal réside dans la prolongation de la période de trêve de 90 jours négociée en mai à Genève, laquelle avait mis fin à une succession de mesures de représailles tarifaires. Cette trêve avait permis de ramener les droits de douane appliqués à certains produits américains et chinois de 125% et 145% à respectivement 10% et 30%, en complément des taxes douanières existantes, notamment à l’approche du retour de Donald Trump à la présidence américaine en janvier.
Contexte international et récentes évolutions
Ces discussions surviennent alors que les États-Unis prévoient d’augmenter de manière significative les droits de douane appliqués à plusieurs de leurs principaux partenaires à partir du 1er août, poussant de nombreux pays à négocier avec Washington. Par ailleurs, un accord douanier a récemment été conclu entre les États-Unis et la Commission européenne, selon lequel les exportations européennes vers les États-Unis seront soumises à une taxe de 15%. À Paris, certains membres du gouvernement ont jugé l’accord déséquilibré, tout en reconnaissant qu’il pourrait offrir une stabilité accrue aux entreprises concernées.