Résumé
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a déclaré que l’élimination des dirigeants du Hamas mettrait fin à la guerre à Gaza. Cette affirmation a été formulée dans un contexte de frappes israéliennes visant des responsables du mouvement au Qatar et d’une visite prévue du secrétaire d’État américain Marco Rubio en Israël.
Contexte des frappes au Qatar et visite américaine
Le gouvernement israélien a mené des frappes visant des responsables du Hamas réunis à Doha, Qatar. Selon des communiqués officiels et des déclarations publiées dans les médias, cette opération a été suivie d’une annonce de déplacement du secrétaire d’État américain Marco Rubio en Israël. Le département d’État américain a indiqué que la visite visait à assurer Israël du soutien des États-Unis, tout en précisant que les autorités américaines souhaitaient discuter des conséquences de l’opération.
Déclaration de Benjamin Netanyahou
Sur le réseau social X, Benjamin Netanyahou a affirmé que « les chefs terroristes du Hamas vivant au Qatar se moquent du sort des habitants de Gaza » et que leur élimination « permettrait d’éliminer le principal obstacle à la libération de tous nos otages et à la fin de la guerre ». Ces propos ont été rapportés par les agences de presse.
Réactions et position des familles d’otages
Le Forum des familles d’otages a publié un communiqué accusant le Premier ministre d’être un obstacle à la conclusion d’accords conduisant au retour des otages et à la fin des hostilités. Le forum a indiqué que, selon lui, la décision d’Israël de mener l’opération avait compromis des négociations en cours.
Situation sur le terrain à Gaza
Les autorités israéliennes ont indiqué vouloir prendre le contrôle de Gaza-ville, qualifiée par elles de bastion du Hamas. L’armée israélienne a diffusé des tracts recommandant l’évacuation des quartiers ouest de la ville vers le sud. Les acteurs humanitaires et certains responsables locaux ont exprimé des réserves sur la sécurité et la faisabilité d’un déplacement massif de population du nord vers le sud de la bande de Gaza.
Le directeur de l’hôpital al-Chifa a déclaré que des mouvements internes de population se poursuivaient, principalement d’est en ouest, et que un nombre limité de personnes avait pu rejoindre le sud. Un résident ayant fui l’ouest de Gaza-ville a indiqué que des frappes se poursuivaient dans des zones vers le sud.
Chiffres et bilan
Les différents acteurs ont communiqué des bilans divergents. L’armée israélienne a déclaré qu’environ 250 000 habitants avaient quitté Gaza-ville depuis l’intensification des frappes. La Défense civile à Gaza a indiqué qu’environ 68 000 personnes avaient réussi à évacuer la ville. Selon des estimations de l’ONU, environ un million de Palestiniens vivent dans et autour de Gaza-ville.
Concernant les pertes humaines liées au conflit, des chiffres fournis par l’armée israélienne et par le ministère de la Santé de Gaza figurent dans les communiqués publics, avec des écarts importants selon les sources. L’ONU a déclaré la famine à Gaza; le gouvernement israélien a contesté cette qualification.
Limites de vérification
Les agences de presse signalent des restrictions d’accès et des contraintes sur la couverture médiatique à Gaza, ce qui complique la vérification indépendante des informations transmises par les différentes parties.
Cadre chronologique (éléments cités)
- Des frappes visant des responsables du Hamas ont été rapportées au Qatar avant la visite annoncée du secrétaire d’État américain en Israël.
- Benjamin Netanyahou a publié ses déclarations sur X après ces frappes.
- Le Forum des familles d’otages a réagi par un communiqué attribuant au Premier ministre la responsabilité d’entraver des accords visant le retour des otages.
Sources citées dans les dépêches : déclarations officielles d’Israël, communiqué du département d’État des États-Unis, communiqué du Forum des familles d’otages, porte-parole de la Défense civile de Gaza, direction de l’hôpital al-Chifa, estimations de l’ONU et chiffres fournis par les autorités en conflit.