Contexte Général
La banque britannique HSBC a annoncé un plan de suppression de 348 postes en France, équivalent à 10 % de ses effectifs dans le pays. Cette décision a été communiquée par l'intermédiaire d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) présenté aux représentants du personnel. HSBC emploie actuellement environ 3 000 personnes en France, et le plan affectera à la fois des fonctions support et commerciales.
Stratégie de Réorganisation
Georges Elhedery, devenu directeur général de HSBC en septembre, a initié une restructuration dès octobre de l'année suivante. Cette stratégie vise à simplifier la structure internationale de la banque en séparant les marchés orientaux et occidentaux pour se concentrer sur les segments de marché où HSBC bénéficie d’un avantage concurrentiel clair et présente des opportunités de croissance significatives. Le plan à long terme inclut une ambition de réduction de coûts d'environ 1,5 milliard de dollars par an d'ici à 2026.
Engagement Européen
Malgré ces réductions de postes, HSBC a indiqué par l'intermédiaire de sources internes et par des déclarations publiques son engagement à rester actif en Europe et à continuer à servir ses clients internationaux.
Activités en France
En 2024, HSBC a cédé ses activités de banque de détail en France au groupe My Money Group (MMG), soutenu par le fond américain Cerberus. Le réseau opère actuellement sous le nom de Crédit Commercial de France (CCF). Cette restructuration a également impliqué la fermeture de plus de 80 agences sur un total de 234 et le départ de plusieurs centaines de salariés.
Autres Dispositions Financières
Par ailleurs, HSBC prévoit de céder ses activités d'assurance-vie en France à Matmut, une société d'assurance mutuelle, avec un accord finalisé fin 2024. En parallèle, HSBC a affiché un bénéfice net de 22,9 milliards de dollars en 2024, enregistrant une augmentation de 2 % par rapport à l'année précédente.