Contexte du procès
Le procès des viols de Mazan s'est tenu à Avignon, devant la cour criminelle de Vaucluse, et s'est conclu par la condamnation de 51 hommes pour abus sexuels sur Gisèle Pelicot, l'épouse de Dominique Pelicot. Les crimes ont eu lieu sur une période de dix ans, de 2011 à 2020.
Les faits
Dominique Pelicot, en recourant au site coco.fr, a attiré chez lui de nombreux hommes pour abuser de son épouse, qu'il droguait avec des anxiolytiques jusqu'à l'inconscience. Ce dernier photographiait et filmait divers actes, conservés sur des supports numériques. Les enquêteurs ont recensé environ 200 viols, dont plus de cent perpétrés par Dominique lui-même.
Enquête et justice
Parmi les 72 agresseurs identifiables grâce au matériel saisi, 51 ont été condamnés en décembre 2024. D'autres ont échappé à la justice en raison de décès antérieurs au procès ou d'une identification rendue impossible par des images floues.
Récurrence des difficultés d'identification
La juge d'instruction a souligné la difficulté de lier des visages flous à des individus identifiables. Les technologies de reconnaissance faciale et les réseaux sociaux n'ont pas abouti à des résultats probants. Les enquêteurs ont finalement bouclé l'enquête pour aller vers un procès rapide, nécessaire pour la victime.
Victimes et agresseurs encore en liberté
Le dossier inclut plusieurs cas de violences non élucidés, avec des accusés potentiels tels que certains routiers demeurant non identifiés. Bien que des indices attestent de leur existence, la rétractation de certains témoignages a complexifié les accusations.
Dimension symbolique
Ce procès a mis en exergue l’utilisation préoccupante de la soumission chimique et la propagation d’idées perverties sur internet. Le commissaire Jérémie Bosse Platière souligne le rôle d'internet, facilitant le rapprochement entre personnes partageant de telles perversions. Des connexions révélées sur Skype dévoilent d'autres hommes impliqués dans des actes similaires.
Conséquences
Des procédures judiciaires continuent dans d'autres juridictions pour les personnes identifiées. Les autorités s'inquiètent pour d'éventuelles autres victimes potentiellement exposées à des actes similaires.








