Contexte et déclaration controversée
Le 20 mai, Sophie Primas, porte-parole du gouvernement et membre des Républicains (LR), a suscité une controverse en déclarant sur Europe1/CNews que « le macronisme trouvera probablement une fin dans les mois qui viennent, avec la fin du deuxième quinquennat du président Macron ». Cette remarque a suscité l'indignation au sein du gouvernement et parmi les députés du mouvement présidentiel.
Sophie Primas a également mentionné la nécessité de réfléchir à la reconstruction après la fin du macronisme, tout en rappelant la situation politique actuelle marquée par l'absence de majorité absolue à l'Assemblée nationale et une coalition quasi-nécessaire avec le bloc central.
Réactions politiques
La déclaration de Sophie Primas a été mal reçue par de nombreux membres du camp présidentiel. Aurore Bergé, ministre à l'Egalité Femmes-Hommes et fervente supportrice d'Emmanuel Macron, a réfuté les propos sur le réseau social X, soulignant que le président de la République, réélu, est celui qui nomme le gouvernement selon l'article 8 de la Constitution.
Le parti Renaissance a exprimé son désaccord en affirmant que de tels propos n'ont pas leur place de la part d'un membre du gouvernement nommé par le président. Toutefois, le parti a pris acte des explications de Primas, qui a reconnu une « maladresse » lors d'un échange avec Gabriel Attal, chef du parti Renaissance.
Stéphane Travert, ancien ministre, et Pieyre-Alexandre Anglade, député, ont également critiqué les propos de Primas, insistant sur la nécessité pour les ministres de respecter la coalition gouvernementale formée sous l'égide d'Emmanuel Macron. François Bayrou, Premier ministre, a également contacté Attal pour se désolidariser de la déclaration de Primas.
Réactions parmi les Républicains
Du côté des Républicains, certains membres, comme Antoine Vermorel-Marques et Philippe Gosselin, ont défendu les propos de Sophie Primas, arguant qu'il est constitutionnellement avéré que le macronisme prendra fin avec le mandat d'Emmanuel Macron, qui ne peut se représenter en 2027.
Cependant, cette situation a mis en lumière le défi de cohabitation entre les membres LR et le parti présidentiel, qui doivent composer ensemble dans un gouvernement de coalition, malgré des divergences évidentes.
Conclusion
La déclaration de Sophie Primas illustre les tensions sous-jacentes au sein de la coalition gouvernementale en France. Les réactions passionnées des uns et des autres mettent en exergue la complexité de maintenir une unité politique stable dans un paysage où les alliances sont parfois de circonstance. Le débat sur l'avenir du macronisme après la fin de son deuxième mandat reste un sujet de spéculation et de désaccord parmi les protagonistes politiques.


![Un électeur dans un bureau de vote à La Haye, le 29 octobre 2025 (image d'illustration). [KEYSTONE - ROBIN UTRECHT]](/_next/image?url=%2Fapi%2Fprotected-media%3Fpath%3D%252Felections_legislatives_aux_pays_bas_resultats_et_enjeux_86258b36_adf25f6ade.png&w=828&q=75)



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