Refus d'accès d'un parc à 150 jeunes Israéliens

L'ESSENTIEL

• Un groupe de 150 jeunes vacanciers israéliens mineurs, âgés de 8 à 16 ans, s'est vu refuser l'accès à un parc d'activités à Porté-Puymorens.
• Le groupe était en séjour en Espagne et avait effectué une réservation préalable pour visiter le site.
• La veille, le parc avait annoncé une "fermeture exceptionnelle" en raison d'un épisode orageux et d'une inspection des installations.
• Le jour prévu, le gestionnaire du parc a refusé l'entrée au groupe et, selon le parquet, a évoqué des "convictions personnelles" comme motif.
• Le gérant aurait invité certains employés à exercer leur droit de retrait et avancé d'autres justifications auprès d'autres personnes.
• Le groupe a finalement été redirigé vers un autre site en France et a été transporté sur trois autobus sous la sécurité assurée par la gendarmerie, sans incident.
• Une enquête de flagrance a été ouverte et le gérant, un homme d'une cinquantaine d'années, a été placé en garde à vue pour "discrimination fondée sur la religion dans le cadre de l'offre ou de la fourniture d'un bien ou d'un service".
• L'enquête a été confiée à la brigade de recherche de Prades et l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité et les crimes de haine a été co-saisi, avec des enquêteurs spécialisés dépêchés en appui.
• Le gérant nie les faits tels que présentés par le parquet et a avancé un argument lié à des motifs de sécurité auprès de certains médias, tandis que les investigations doivent préciser les circonstances et motivations du refus.
• Le ministre de l'Intérieur, des autorités diplomatiques israéliennes, des organisations représentant la communauté juive et des élus locaux ont demandé des éclaircissements et des suites judiciaires, et la municipalité signale avoir reçu des messages hostiles.