Rencontres diplomatiques à Berlin
L'envoyé spécial américain Steve Witkoff doit rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens lors de réunions prévues à Berlin durant le week-end. Des émissaires américains supplémentaires ont été signalés comme participant aux discussions. Le chancelier allemand doit recevoir le président ukrainien et plusieurs responsables de l'Union européenne et de l'OTAN.
Calendrier et participants
Plusieurs chefs d'État et de gouvernement européens sont attendus aux rencontres. Des responsables européens ont indiqué la participation envisagée de dirigeants de pays membres de la coalition de soutien à l'Ukraine. Des représentants américains rencontreront également leurs homologues français, allemand et britannique au cours des échanges.
Contenu et points de blocage des négociations
Un plan présenté par l'administration américaine a servi de base aux discussions. Les négociations portent principalement sur des aménagements territoriaux et des garanties de sécurité. Les questions identifiées comme centrales incluent le contrôle de la région orientale de Donetsk et le statut de la centrale nucléaire de Zaporijjia.
Les demandes présentées par les États-Unis incluraient des retraits de forces ukrainiennes de certaines zones sous contrôle actuel, la transformation de ces zones en espace démilitarisé et la création d'une "zone économique" dans une partie de Donetsk. En contrepartie, la proposition prévoit des retraits limités de forces russes sur de petites portions des régions de Soumy, Kharkiv et Dnipropetrovsk, tandis que des positions russes plus étendues seraient conservées dans les régions de Kherson et de Zaporijjia.
L'Ukraine a soumis une version amendée de la proposition américaine incluant des contre-propositions. Les discussions restent centrées sur l'étendue des concessions territoriales que l'Ukraine serait prête à accepter.
Demandes de garanties et positions européennes
Les autorités ukrainiennes et plusieurs États européens ont demandé des garanties de sécurité claires avant toute modification du statut territorial. La présidence française a indiqué que l'Ukraine n'a pas conclu d'accord territorial et n'envisage pas d'en conclure actuellement. Des membres de la coalition européenne ont demandé une visibilité sur les engagements de sécurité que les États-Unis et les pays européens pourraient fournir.
Un conseiller français a évoqué la possibilité de garanties comparables à un mécanisme de sécurité pour les pays participant à la coalition de volontaires, sans préciser la forme exacte de ces engagements.
Autres développements militaires et incidents
Des déclarations publiques font état d'opérations de déminage menées par une unité nord-coréenne dans la région russe de Koursk sur une période de plusieurs mois, au cours desquelles des militaires nord-coréens auraient été tués. Des bilans de pertes différents ont été mentionnés par diverses sources.
Sur le théâtre des opérations, les forces ukrainiennes ont revendiqué des reprises de quartiers dans des localités clés, tandis que des frappes aériennes et des attaques par drones ont continué d'affecter des infrastructures civiles et militaires des deux côtés. Une attaque a endommagé un navire turc dans le port de Tchornomorsk ; l'armateur a indiqué que le navire transportait des denrées alimentaires. Les autorités turques ont demandé une suspension des frappes visant les infrastructures portuaires et énergétiques.
Une attaque par drone a également été signalée dans la région russe de Saratov, faisant un mort selon les autorités locales. Des opérations de frappes et des attaques de drones visant des installations industrielles ont été rapportées dans différentes zones.
Enjeux immédiats
Les discussions à Berlin visent à clarifier les propositions présentées et les contre-propositions ukrainiennes, à préciser les mécanismes de garanties de sécurité et à déterminer s'il est possible d'aboutir à un accord sur des aménagements territoriaux. Les questions de contrôle territorial, de statut d'infrastructures sensibles et de garanties de sécurité restent au centre des négociations.








