Contexte des discussions
L'Iran va reprendre des discussions sur son programme nucléaire avec l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni, se déroulant à Istanbul. Ces pourparlers interviennent un mois après une période de douze jours de conflit armé avec Israël et les États-Unis.
Demande de négociations
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a confirmé que ces rencontres se faisaient à la demande des pays européens. L'objectif de ces discussions est de trouver une solution diplomatique durable et vérifiable au programme nucléaire de l'Iran.
Contexte régional et événements récents
Les tensions se sont intensifiées après des attaques perpétrées le 13 juin par Israël, suivies par les frappes américaines les 21 et 22 juin visant des sites nucléaires iraniens. Ces événements ont amené une suspension des discussions antérieures qui s'étaient tenues fin juin à Genève.
Aspects internationaux
Parallèlement aux discussions directes, le président russe Vladimir Poutine a rencontré Ali Larijani, conseiller du guide suprême iranien, pour discuter de la situation au Moyen-Orient et du programme nucléaire iranien. Cette rencontre n'avait pas été annoncée publiquement.
Accord de 2015 et mécanismes de négociation
L'accord de 2015, connu sous le nom de Plan d'action global conjoint, prévoyait des restrictions sur le programme nucléaire iranien en échange d'une levée des sanctions. Toutefois, les États-Unis avaient quitté cet accord en 2018, réimposant des sanctions à l'Iran. Les récentes menaces européennes d'utiliser le mécanisme de « snap-back » pour rétablir les sanctions ont aggravé les tensions.
Perspectives diplomatiques
Les diplomates européens, lors d'un appel avec Abbas Araghchi, ont exprimé leur intention de recourir à ce mécanisme en l'absence de progrès tangibles dans les négociations. L'administration iranienne, cependant, conteste la légitimité de ces menaces, considérant qu'elles n'ont pas de fondement moral ou légal.