Contexte et Mesures Annoncées
Le gouvernement américain, sous la direction du président Donald Trump, a annoncé la révocation active des visas de certains étudiants chinois en mai 2025. Cette décision intervient dans le sillage des critiques émises par Pékin sur la suspension par les États-Unis du traitement des visas pour étudiants étrangers.
Le secrétaire d'État, Marco Rubio, a précisé que la révocation concernerait particulièrement les étudiants chinois ayant des liens avec le Parti communiste chinois ou ceux étudiant dans des disciplines considérées comme sensibles. Cette mesure s'inscrit dans une série d'actions entreprises par l'administration Trump pour contrer ce qu'elle perçoit comme une menace à la sécurité nationale posée par certains étudiants étrangers.
Contexte Éducatif et Économique
Les étudiants chinois représentent un nombre significatif du corps étudiant international aux États-Unis, avec plus de 277 000 d'entre eux inscrits pour l'année académique 2023-2024, selon des données du département d'État. Ils constituent par conséquent une source de revenus majeure pour de nombreuses universités américaines.
En parallèle, l'administration Trump a suspendu le traitement général des visas étudiants étrangers, pendant qu'elle élabore de nouvelles directives pour examiner les réseaux sociaux des demandeurs.
Réactions et Conséquences
La Chine a vivement réagi à cette décision, qualifiant la révocation de déraisonnable et appelant les États-Unis à garantir les droits des étudiants internationaux. La mesure a également soulevé des inquiétudes parmi les universités américaines quant à son impact potentiel sur leur attractivité et leur financement.
Implications Politiques
Cette action s'inscrit dans une tendance plus large de l'administration Trump à prendre des mesures fortes sur des questions de sécurité nationale et d'immigration, s'opposant notamment à ce qu'elle identifie comme des pressions idéologiques dans les universités américaines. Ces mesures incluent également des restrictions sur les responsables étrangers accusés de cibler la liberté d'expression américaine par le biais de la censure sur les réseaux sociaux.
Développements Connexes
Outre la révocation de visas, l'administration Trump a multiplié les accusations contre des responsables étrangers, y compris des déclarations visant le juge Alexandre de Moraes de la Cour suprême brésilienne pour avoir temporairement bloqué un réseau social au Brésil. De même, des frictions ont été rapportées avec des alliés traditionnels comme l'Allemagne et le Royaume-Uni sur des questions de liberté d'expression en ligne.