Contexte de la crise humanitaire à Gaza
Les Nations Unies ont récemment alerté sur la situation critique dans la bande de Gaza, menaçant toute la population de famine. Selon Jens Laerke, porte-parole du bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), Gaza est actuellement "l'endroit le plus affamé au monde". Cette situation est amplifiée par 20 mois de conflit entre Israël et le Hamas, initié après l’attaque du mouvement islamiste le 7 octobre 2023 en Israël.
Les hostilités ont conduit à de sévères pénuries de nourriture, de médicaments et d’autres biens essentiels en raison d'un blocus israélien imposé. Malgré un assouplissement partiel récent du blocus, les besoins humanitaires restent élevés.
Expansion des colonies israéliennes en Cisjordanie
En parallèle, Israël a annoncé la construction de 22 nouvelles colonies en Cisjordanie, territoire occupé depuis 1967. Ces colonies sont illégales selon le droit international. Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré que le gouvernement envisageait de donner certaines zones de colonisation le statut de municipalités autonomes, défiant les demandes internationales pour la création d’un État palestinien.
Réaction internationale
Le président français, Emmanuel Macron, a souligné l'importance d'une solution à deux États, en considérant la reconnaissance d’un État palestinien comme un devoir moral et politique. Cette position a été accueillie par une vive opposition du gouvernement israélien, qui a accusé M. Macron de mener "une croisade" contre Israël.
Développements récents sur le terrain
Des négociations pour un cessez-le-feu permanent ont été entamées, sans succès tangible pour l'instant. Une proposition de cessez-le-feu par les États-Unis a été rejetée par le Hamas, estimant qu'elle ne garantissait pas la fin de l'occupation. Les tensions restent élevées avec des affrontements meurtriers fréquents.
En termes de pertes humaines, plus de 54.000 Palestiniens, principalement des civils, et 1.218 Israéliens ont été tués depuis le début du conflit. Le Hamas détient toujours des otages capturés lors de l'attaque initiale.