Contexte général
En décembre 2024, le cyclone Chido a durement frappé l'île de Mayotte, un département français de l'océan Indien. Ce cyclone dévastateur, le plus sévère en 90 ans, a causé 35 décès et environ 2.500 blessés. Les conditions climatiques, exacerbées par le réchauffement climatique, ont aggravé le bilan humain et matériel.
Efforts médicaux et humanitaires
Pour faire face à cette catastrophe, l'ONG Médecins sans frontières (MSF) a déployé une clinique mobile dans le quartier informel de Vahibé afin de fournir des soins aux nombreux citoyens touchés. Le bidonville de Vahibé héberge entre 8.000 et 10.000 personnes, souvent dans des conditions précaires, et l'accès aux soins y est restreint par la peur de contrôles policiers.
MSF se concentre sur le traitement des blessures causées par le cyclone ainsi que sur la gestion de maladies chroniques, telles que l'asthme et le diabète. Les cliniques mobiles de l'organisation visent également à atteindre les zones les plus isolées, majoritairement peuplées de résidents en situation irrégulière.
Conditions de vie des sinistrés
Les infrastructures ont subi des pertes considérables, avec des maisons soufflées par les vents, laissant de nombreux habitants sans refuge, sans accès à l'eau potable, et avec peu de provisions. Le manque d'accès aux services de base comme l'eau courante et l'électricité augmente la difficulté des conditions de vie déjà précaires.
Réponses institutionnelles
En complément de l'action de MSF, un hôpital de campagne a été érigé à Mamoudzou, la capitale, pour accueillir et soigner jusqu'à 100 patients par jour. Cet hôpital offre des soins médicaux complets, dispose d'une maternité et de deux blocs opératoires.
Afin d'encourager l'accès aux soins, le personnel en charge des secours a décidé de ne pas exiger de papiers d'identité, afin que toutes les victimes, y compris celles en situation irrégulière, puissent accéder aux services de santé nécessaires.
De plus, une équipe de MSF travaille activement au rétablissement de l'approvisionnement en eau potable à Vahibé, un besoin essentiel devenu critique depuis le passage de Chido.








