Résumé
Plusieurs employés de l'agence fédérale de gestion des urgences (FEMA) ont été placés en congé administratif après avoir participé à une lettre ouverte adressée au Congrès critiquant la politique de l'administration actuelle à l'égard de l'agence et l'évolution de ses capacités opérationnelles.
Lettre ouverte et revendications
Près de 200 personnes, actuelles ou anciennes employées de la FEMA, ont signé une lettre envoyée au Congrès et intitulée « Déclaration de Katrina ». Dans ce texte, les signataires dénoncent une réduction des capacités de la FEMA à remplir ses missions de préparation, de réponse et de rétablissement auprès des populations affectées par des catastrophes naturelles. Ils mettent notamment en avant un gel des principales dépenses de l'agence, décidé par la responsable de tutelle mentionnée dans les documents cités.
Les signataires indiquent qu'un tiers des effectifs permanents de l'agence a quitté la FEMA au cours de l'année, et attribuent ces départs en partie à des coupes budgétaires. Cette attribution est rapportée telle quelle dans les documents cités par les médias.
Suspensions et réactions internes
Des médias ont fait état d'environ trente employés placés en congé administratif après la diffusion de la lettre. Plusieurs employés auraient reçu des courriels les informant de leur placement immédiat en congé, tout en précisant qu'ils continueraient à être payés et à recevoir leurs avantages. Une employée identifiée dans des comptes rendus médiatiques, Virginia Case, a déclaré se sentir déçue mais non surprise, et a souligné que certains collègues avaient pris position sans se soucier des conséquences pour leurs emplois.
Contexte institutionnel et historique
La lettre a été envoyée dans le contexte du 20e anniversaire de l'ouragan Katrina, catastrophe qui a frappé le sud des États-Unis et a été suivie de critiques concernant la réponse fédérale. Après Katrina, le Congrès a adopté une législation visant à réformer la gestion des catastrophes (PKEMRA), qui comportait des dispositions relatives à l'expérience requise des responsables chargés de ces fonctions. Dans les comptes rendus médiatiques, des commentaires sont également rapportés concernant la nomination d'un directeur par intérim et des propos attribués à cette personne, tels que présentés par ces médias.
Des reportages citent également des déclarations publiques de responsables politiques indiquant leur préférence pour un transfert de certaines responsabilités de gestion des catastrophes vers les États.
Revendications adressées au Congrès et perspectives
Les signataires demandent au Congrès des mesures visant à protéger la FEMA des pressions politiques perçues, à renforcer la surveillance parlementaire sur la gestion des fonds et à établir des protections pour les agents contre des licenciements à motivation politique. Ils appellent aussi à envisager une autonomie statutaire accrue pour l'agence.
Des reportages indiquent que l'avenir organisationnel et budgétaire de la FEMA fait l'objet d'incertitudes et de débats. Par ailleurs, les mêmes sources mentionnent d'autres cas récents au sein d'administrations fédérales (par exemple des mises en congé d'agents de l'Agence de protection de l'environnement) après des prises de position publiques.
Sources rapportées
Les éléments rassemblés dans cet article proviennent de comptes rendus publiés par plusieurs médias et des déclarations reproduites dans la lettre ouverte telle que citée dans ces comptes rendus.