Le 1er octobre 2025, la septième journée d'audience du procès de Cédric Jubillar s'est tenue devant la cour d'assises du Tarn, à Albi. Les débats ont porté sur la vie personnelle, sociale et professionnelle de Delphine Jubillar (née Aussaguel), disparue la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac‑les‑Mines.
Contexte de la disparition
Delphine Jubillar avait 33 ans au moment de sa disparition. Elle travaillait comme infirmière de nuit à la clinique Claude‑Bernard d'Albi. Au moment de l'événement, ses deux enfants, Louis et Elyah, avaient environ 6 ans et 18 mois. Lors du procès, leurs âges ont été indiqués comme 11 et 6 ans.
Témoignages familiaux
Plusieurs membres de la famille de Delphine ont été entendus : sa sœur, ses frères, des cousines, une tante et un oncle. Ces proches ont décrit la place qu'elle occupait au sein de la famille et ont exprimé leur incompréhension face à sa disparition. Certains ont fait part de leur méfiance envers Cédric Jubillar ; une proche a qualifié l'accusé de « menteur ».
Témoignages de l'amie et des collègues
La meilleure amie de Delphine, identifiée comme Anne, ainsi que des collègues infirmières ont été appelées à témoigner. Leur audition a apporté des éléments sur les derniers mois de la vie privée de Delphine, notamment des projets évoqués par la disparue, comme la prise d'un appartement et l'intention de se séparer. Les témoins ont également souligné que la vie sociale de Delphine tournait en partie autour de la scolarité de son fils Louis.
Déclarations de l'accusé
Cédric Jubillar, présent à l'audience, a contesté les accusations portées contre lui. Il a affirmé aimer son épouse et a indiqué que la rupture du couple se situait au moment où elle aurait demandé le divorce. Confronté aux hypothèses évoquées par l'enquête (départ volontaire, adhésion à un mouvement sectaire, départ pour le jihad), il a nié avoir fait du mal à Delphine et a rejeté la qualification de violences psychologiques rapportée par des proches.
Éléments d'enquête présentés
Une experte en analyses génétiques a rendu compte des traces biologiques retrouvées lors de l'enquête : des traces de sperme, des enzymes susceptibles d'indiquer la présence de salive et des micro‑traces de sang. Les résultats présentés en audience n'ont pas été décrits comme apportant une preuve directe et concluante de l'implication de l'accusé.
Suite de la procédure
Le procès se déroule sur plusieurs semaines. Dans le calendrier présenté, le verdict était attendu le 17 octobre, à l'issue des quatre semaines prévues pour les débats.