Résumé
Le Kremlin a annoncé que les négociations de paix entre la Russie et l'Ukraine étaient « en pause ». Le même jour, le président des États‑Unis, Donald Trump, a déclaré que sa patience envers son homologue russe Vladimir Poutine « s'épuisait rapidement » et a évoqué la possibilité de mesures coercitives économiques contre la Russie.
Déclarations de Donald Trump
Lors d'une interview diffusée en direct sur Fox News à New York, Donald Trump a estimé que des pourparlers de paix nécessitaient la volonté des deux parties, indiquant qu'« il faut être deux pour danser le tango ». Il a affirmé que sa patience envers Vladimir Poutine « s'épuisait rapidement ».
Interrogé sur d'éventuelles mesures contre la Russie, il a évoqué des sanctions visant les banques, le secteur pétrolier et l'imposition de droits de douane, sans confirmer leur mise en œuvre immédiate. Il a également indiqué que des droits de douane supplémentaires pourraient cibler des pays achetant du pétrole russe, comme la Chine et l'Inde, à condition que l'Union européenne prenne des mesures similaires, selon des responsables cités par la presse.
Trump a commenté des intrusions de drones dans l'espace aérien polonais en indiquant que certains engins avaient été abattus et a estimé qu'une erreur de Moscou restait possible, sans toutefois joindre formellement les États‑Unis aux protestations européennes.
Position du Kremlin
Le porte‑parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré lors d'un point de presse que « les canaux de communication existent » entre Moscou et Kiev, mais que, pour l'instant, on pouvait « parler d'une pause » dans les négociations. Il a rappelé que des pourparlers antérieurs, notamment à Istanbul, n'avaient conduit qu'à des accords limités, comme des échanges de prisonniers.
Contexte opérationnel et diplomatique
Ces déclarations interviennent dans un contexte marqué par des incidents transfrontaliers et des manœuvres militaires. Une intrusion de drones dans l'espace aérien polonais a entraîné une réaction de Varsovie et la mobilisation de moyens aériens de pays alliés. Moscou a nié viser la Pologne et a affirmé que ses frappes ciblaient des installations en Ukraine.
Par ailleurs, la Russie et la Biélorussie ont lancé des exercices militaires conjoints, nommés Zapad, menés près de la frontière avec l'Union européenne. Les autorités russes et biélorusses assurent que ces manœuvres ne sont pas de nature offensive, mais plusieurs États voisins ont pris des mesures de précaution.
Positions des parties sur les conditions d'un accord
Les positions de Moscou et de Kiev demeurent largement divergentes. La Russie a formulé des exigences incluant la démilitarisation et des cessions territoriales, tandis que l'Ukraine refuse toute condition portant atteinte à sa souveraineté et demande des garanties de sécurité de la part de ses alliés.
Perspectives
Le Kremlin a indiqué qu'aucune date n'était fixée pour la reprise des pourparlers. Les récents incidents et les déclarations de responsables internationaux compliquent le calendrier diplomatique. Washington évoque des options économiques additionnelles en cas de coordination internationale, mais aucune décision contraignante n'avait été annoncée publiquement au moment des déclarations rapportées.
Sources et temporalité
Les déclarations citées dans cet article ont été formulées publiquement lors d'interventions médiatiques et de points de presse datés du 12 septembre 2025, d'après des communiqués, comptes rendus d'agences de presse et déclarations de porte‑parole officiels.