Contexte des événements
Dans la nuit du dimanche 20 au lundi 21 avril 2023, une série d'attaques a visé plusieurs établissements pénitentiaires et agents en France, notamment dans le département du Rhône. Ces événements, rapportés par Gérald Darmanin, ministre de la Justice, s'inscrivent dans une vague d'agressions nocturnes perpétrées contre les prisons françaises au cours des dernières semaines.
Détails des incidents
Selon les informations fournies par le syndicat FO Justice et diverses sources judiciaires, plusieurs actes de vandalisme et d'intimidation ont été constatés. Deux véhicules ont été incendiés sur le parking de la maison d'arrêt de Lyon-Corbas, et des tirs d'artifice ainsi que d'armes à feu ont ciblé le logement d'un agent pénitentiaire à proximité, bien que par erreur, ils aient atteint le domicile d'un voisin. Un mineur a été interpellé à proximité de ce site peu de temps après l’incident, bien qu'aucun lien direct n'ait été établi à ce stade selon le parquet.
D'autres incidents ont été rapportés, y compris l'incendie d'une voiture d'un surveillant près de la prison de Villefranche-sur-Saône et des tirs sur la façade d'une maison à Villefontaine, Isère, avec la mention "DDPF" taguée sur place.
Réactions et enquêtes
En réponse à ces attaques, Gérald Darmanin a assuré de sa collaboration avec le ministère de l'Intérieur pour retrouver rapidement les auteurs de ces actes. Le syndicat FO Justice demande la mise en place de mesures immédiates de protection pour le personnel pénitentiaire. Le parquet national antiterroriste s'est saisi des faits sous plusieurs chefs d'accusation impliquant une possible dimension terroriste des événements.
Contexte et implications
Olivier Christen, procureur de la République antiterroriste, a évoqué la possibilité d'un "terrorisme par intimidation", bien qu'à ce stade aucune piste ne soit privilégiée, laissant toutes les options ouvertes, y compris une potentielle implication de réseaux criminels organisés ou d'extrémistes. Le président Emmanuel Macron a réaffirmé le soutien total de l’État aux agents pénitentiaires et a promis que les responsables seraient traduits en justice.