Résumé
Lors d'un déplacement à Copenhague le 3 septembre 2025, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré qu'il tenterait de joindre le président américain Donald Trump le lendemain pour évoquer des sanctions supplémentaires contre la Russie. Il s'est rendu à Paris le jour même pour participer à une réunion de la Coalition des volontaires.
Déclarations publiques et échanges avec la Maison Blanche
Zelensky a rappelé une rencontre à la Maison Blanche avec plusieurs dirigeants européens le 18 août 2025, au cours de laquelle il a demandé à Donald Trump d'imposer des sanctions et d'exercer une pression sur le président russe Vladimir Poutine si celui-ci ne se présentait pas à des négociations.
Selon Zelensky, Trump avait indiqué qu'il répondrait en "quelques semaines". Zelensky a précisé qu'il comprenait cette échéance comme deux à trois semaines, et a indiqué que la période de deux semaines s'achevait le lendemain de sa déclaration à Copenhague.
Coalition des volontaires et réunions à Paris
La Coalition des volontaires, composée d'une trentaine de pays principalement européens, se réunit à Paris pour discuter de garanties de sécurité et de soutien militaire à l'Ukraine. Les membres de la Coalition se déclarent prêts à apporter un appui aux forces ukrainiennes et, sous certaines conditions liées à un cessez-le-feu, à déployer des contingents sur le territoire ukrainien pour dissuader une nouvelle agression.
Les représentants européens réunis doivent acter leur disposition à accorder des garanties de sécurité à l'Ukraine et attendent un soutien américain considéré comme concret par la présidence française.
Initiatives européennes et proposition de sanctions
La Commission européenne a annoncé, la semaine précédente, son intention de proposer aux États membres un 19e paquet de sanctions contre la Russie. Ce paquet est présenté comme une mesure supplémentaire dans la politique de l'Union européenne visant à répondre aux actions russes perçues comme hostiles à l'égard de l'Ukraine.
Propositions de garanties et rôle des États-Unis
Zelensky a évoqué l'existence d'accords bilatéraux, notamment avec le Danemark, et a expliqué que la sécurité future de l'Ukraine nécessiterait, selon lui, une disposition comparable à l'article 5 du traité de l'OTAN, relatif à la défense mutuelle.
Le 18 août 2025, Donald Trump a assuré que les États-Unis se tiendraient aux côtés des Européens dans le cadre de garanties de sécurité destinées à être mises en œuvre après un cessez-le-feu ou un accord de paix. Zelensky a également indiqué avoir reçu des signaux américains évoquant un "backstop" (filet de sécurité), sans précisions sur la forme de ce dispositif.
Suivi et éléments en attente
Selon les déclarations disponibles, la discussion entre Zelensky et Trump était prévue pour être recherchée le lendemain de la déclaration à Copenhague. La forme précise des garanties de sécurité promues par la Coalition et la nature du soutien américain attendu restent à préciser par les autorités concernées.