Contexte
En novembre 2025, plusieurs publications ont signalé que les assortiments de chocolats de Noël de la marque Lindt ne seraient pas commercialisés dans les magasins Leclerc. Cette décision concerne principalement les boîtes et assortiments de fin d'année (calendriers de l'Avent, boîtes de Pyrénéens, Lindor, Champs-Élysées, etc.). Les produits classiques de la marque, tels que les tablettes de chocolat, demeurent disponibles dans certains points de vente.
Négociations et décision commerciale
Les deux groupes n'ont pas conclu d'accord lors des négociations commerciales pour la saison des fêtes 2025. Lindt a indiqué qu'aucun accord n'avait été trouvé avec l'enseigne pour cette période. En conséquence, Leclerc a retiré ou n'a pas référencé les assortiments de Noël de Lindt sur l'ensemble de son réseau, qui compte environ 700 magasins.
Facteurs économiques
La hausse des cours du cacao a été présentée comme un élément central des discussions. Sur la période récente, le prix du cacao a augmenté de façon marquée, avec des niveaux autour de 8 000 dollars la tonne en 2024-2025 et des pointes pouvant atteindre 12 000 dollars la tonne. Dans ce contexte, Lindt a souhaité répercuter une partie de l'augmentation du coût de la matière première sur le prix de vente de ses assortiments, position qui n'a pas abouti à un accord avec Leclerc.
Conséquences pour la production et la distribution
La production saisonnière de l'usine française de Lindt, implantée à Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques), a été affectée : la fabrication des assortiments de fin d'année a été écourtée et s'est achevée plus tôt que prévu. Pour les consommateurs, l'absence de ces produits chez Leclerc implique de se tourner vers d'autres distributeurs pour trouver les assortiments Lindt de la saison.
Contexte plus large
Le recours au déréférencement ou au retrait de produits pour faire pression lors de négociations commerciales n'est pas inédit dans la grande distribution française. Des différends entre distributeurs et fournisseurs ont déjà conduit à l'absence temporaire de certaines marques dans les rayons. Les deux parties se sont montrées réservées dans leurs communications publiques et les discussions commerciales pour d'autres périodes étaient, selon les informations disponibles, toujours en cours.








