Introduction
Le Royaume-Uni a récemment mis en place un système d'Autorisation Électronique de Voyage (ETA) pour les voyageurs provenant de plusieurs pays, visant à renforcer la sécurité aux frontières et numériser le contrôle des voyages. Ce système est similaire à l'ESTA des États-Unis et s'applique actuellement à une cinquantaine de pays. À partir d'avril, cette exigence s'étendra également aux ressortissants de l'Union européenne, à l'exception notable de l'Irlande.
Procédure d'Obtention de l'ETA
L'ETA, au coût de 12 euros (ou 10 livres sterling), est un document électronique simple à obtenir. Le processus inclut le scan du passeport, une prise de photo, et des questions d'identification. Selon le ministère de l'Intérieur britannique, une décision est habituellement rendue en moins de trois jours.
L'autorisation, valide pour deux ans, permet des séjours de six mois maximum et des entrées illimitées pendant sa validité. Elle est requise pour tous les passagers, y compris ceux en transit.
Pays concernés
L'ETA s'applique aux pays comme le Qatar, l'Australie, le Brésil, le Canada, la Corée du Sud, les États-Unis, ainsi qu'à la plupart des pays européens à partir d'avril. Les démarches peuvent commencer dès le 5 mars.
Critiques et Implications
Des inquiétudes ont été soulevées, particulièrement à l'aéroport de Heathrow, où l'on craint une diminution de la compétitivité à cause de la baisse de voyageurs des pays du Golfe. Le ministre de l'Économie d'Irlande du Nord a aussi exprimé des préoccupations pour le tourisme, étant donné que 70% des touristes en Irlande du Nord proviennent d'Irlande, non concernée par l'ETA.
Conclusion
En 2023, le Royaume-Uni a accueilli 38 millions de visiteurs, chiffre qui pourrait être impacté par l'introduction de l'ETA. À plus long terme, l'Union européenne prévoit d'introduire un système similaire, l'ETIAS, d'ici 2025.
