Bayrou et le vote de confiance du 8 septembre

L'ESSENTIEL

• Le Premier ministre François Bayrou a annoncé le 25 août qu'il engagerait la responsabilité du gouvernement devant l'Assemblée nationale le 8 septembre.
• L'objectif est de soumettre au Parlement la question de la maîtrise des finances publiques avant l'examen du projet de budget 2026.
• Le gouvernement vise 43,8 à 44 milliards d'euros d'économies et Bayrou a cité une dette publique de 3 305,3 milliards d'euros, soit 113,2 % du PIB en 2024.
• Bayrou a présenté une démarche en deux temps: une déclaration de politique générale suivie d'un vote de confiance, puis l'examen et l'amendement détaillé des mesures.
• Il a demandé et, selon ses déclarations, obtenu la convocation du Parlement en session extraordinaire le 8 septembre.
• Le recours annoncé s'appuie sur l'article 49 alinéa 1 de la Constitution et Bayrou a affirmé qu'il démissionnerait si l'Assemblée ne donnait pas sa confiance.
• La procédure prévoit un vote de confiance fondé sur la majorité des suffrages exprimés et le Premier ministre s'est dit disposé à rencontrer les groupes parlementaires avant le scrutin.
• La France insoumise (LFI) et le Parti communiste (PCF) ont annoncé qu'ils voteraient pour faire tomber le gouvernement lors du scrutin du 8 septembre.
• Le Rassemblement national (RN) et Les Écologistes ont indiqué qu'ils voteraient contre la confiance, et le Parti socialiste a finalement annoncé qu'il ne la soutiendrait pas.
• Un appel à une journée de blocage national le 10 septembre, nommé "Bloquons tout", a émergé et a reçu des soutiens de certaines formations de gauche et de sections syndicales tandis que d'autres syndicats ont exprimé des réserves.