Introduction
Le gouvernement a affirmé que le déficit public était « sur les rails » pour atteindre les prévisions annoncées pour 2025. Cette position a été exposée lors du compte rendu du Conseil des ministres, à la suite de la présentation d'un document retraçant l'exécution budgétaire de l'année.
Position du gouvernement
La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a déclaré que l'engagement de ramener le déficit public à 5,4 % du PIB en 2025 était respecté selon les informations actuellement disponibles. Les ministres chargés de l'économie et des comptes publics ont présenté un état des lieux de l'exécution budgétaire, qui sert de base à ces prévisions. Le gouvernement a par ailleurs indiqué viser une nouvelle réduction du déficit à 4,7 % du PIB en 2026.
Lettre d'alerte de Bruno Le Maire
Une lettre datée du 6 avril 2024, signée par Bruno Le Maire alors ministre de l'Économie, a été rendue publique. Dans ce courrier, il avertissait d'un risque de dérapage des comptes publics et préconisait des mesures d'économies. Il proposait également l'examen d'une loi de finances rectificative visant à limiter le déficit à 4,9 % du PIB pour 2024.
Réactions politiques
Plusieurs responsables politiques ont critiqué la gestion budgétaire. Éric Coquerel, président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, a évoqué une « omission d'État » et estimé que le budget présenté manquait de sincérité. D'autres acteurs ont jugé que les alertes signalant la fragilité des comptes publics n'avaient pas été suivies d'effets opérationnels suffisants.
Mesures prises
En réponse aux critiques, la porte-parole a rappelé que des mesures avaient été adoptées au cours de l'année 2024 pour maîtriser le déficit, citant notamment le gel de dix milliards d'euros décidé en mars 2024. Ces mesures sont présentées par l'exécutif comme des éléments de correction de la trajectoire budgétaire.
Perspectives budgétaires
Le texte présenté au Conseil des ministres vise à rendre compte de l'exécution budgétaire et à situer les mesures prises et envisagées. Le gouvernement maintient l'objectif d'un déficit à 5,4 % du PIB pour 2025 et prévoit une réduction à 4,7 % du PIB en 2026, sous réserve de l'évolution des recettes et des dépenses.
Conclusion
La présentation du gouvernement souligne la volonté de stabiliser la situation budgétaire, tandis que l'opposition et des responsables parlementaires continuent de dénoncer l'insuffisance des réponses apportées aux alertes antérieures.








