Contexte de l'occupation de la Gaîté Lyrique
La Gaîté Lyrique, une salle de spectacle située dans le 3ème arrondissement de Paris, a été occupée depuis décembre par environ 450 migrants, principalement des jeunes, qui sont en majorité en situation irrégulière. Cette occupation a conduit à la fermeture au public du lieu culturel mi-décembre, alors que les salariés ont invoqué leur droit de retrait en raison des conditions sur place.
Décision de la préfecture de police
Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a émis un arrêté demandant l'évacuation des lieux avant le mardi 18 mars. Ce texte, officiellement publié et affiché sur les murs extérieurs de la Gaîté Lyrique, stipule que si les occupants ne quittent pas les lieux volontairement, ils seront évacués par les forces de l'ordre. Cette prise de décision intervient après une ordonnance du tribunal administratif datant du 13 février qui demandait déjà l'évacuation pour le 14 mars, n'ayant été que partiellement prise en compte.
Tensions sur le site
Durant l'occupation, plusieurs incidents ont été signalés, notamment l'agression d'un journaliste lors d'un reportage sur place. La police est intervenue pour apaiser la situation. D'autres journalistes auraient également été confrontés à des tensions similaires.
Mobilisation du collectif de défense
Le "Collectif des jeunes du parc de Belleville", qui représente les jeunes occupants, a publié un communiqué appelant à un rassemblement devant l'établissement pour soutenir leur cause. Ils réclament que des solutions d'hébergement pérennes leur soient présentées et s'opposent à être relogés hors de Paris. Ils accusent également l'État et la mairie de complicité dans ce qu'ils qualifient d'"expulsion sans solutions viables".
Conclusion
L'évacuation ordonnée de la Gaîté Lyrique suscite des questions sur la gestion et l'accueil des populations migrantes à Paris, ainsi que sur les conditions de réponse institutionnelle face à ces situations de crise humanitaire.








