Contexte
La flottille dite « Global Sumud » est un convoi maritime d'une cinquantaine de navires parti de Barcelone au début septembre. Son objectif déclaré était de faire parvenir de l'aide humanitaire à la bande de Gaza et de contester le blocus maritime imposé par Israël.
Arraisonnements et arrestations
Entre le 1er et le 3 octobre, des unités de la marine israélienne ont intercepté et arraisonné plusieurs navires du convoi en mer. Les autorités israéliennes ont indiqué que, au total, plus de 470 personnes à bord avaient été arrêtées. Les organisateurs et certaines organisations de défense des droits humains ont contesté la légalité des interventions, affirmant que des actions illégales avaient été menées en haute mer.
Expulsions et rapatriements le 6 octobre
Le 6 octobre, le ministère israélien des Affaires étrangères a annoncé l'expulsion de 171 personnes interpellées lors des arraisonnements et leur renvoi vers la Grèce et la Slovaquie. Des photographies officielles ont montré des personnes expulsées à l'aéroport portant des tenues utilisées par les autorités pénitentiaires.
Parmi les expulsés figuraient des ressortissants d'au moins dix-neuf pays, parmi lesquels la Grèce, l'Italie, la France, l'Irlande, la Suède, la Pologne, l'Allemagne et les États-Unis. L'activiste suédoise Greta Thunberg a été mentionnée parmi les personnes expulsées. Un vol spécial de rapatriement transportant des ressortissants européens est arrivé à Athènes le même jour.
Positions et contentieux
Les autorités israéliennes ont affirmé que certains navires avaient violé une zone maritime interdite et qu'elles n'avaient pas trouvé d'aide humanitaire significative à bord. Les organisateurs ont nié ces affirmations, soutenant que des fournitures humanitaires se trouvaient à bord et dénonçant des usages excessifs de la force. Des divergences persistent sur la légalité des arraisonnements en haute mer et sur l'interprétation du droit maritime.
Situation des personnes encore détenues
Après les expulsions, les autorités israéliennes ont indiqué qu'environ 138 participants restaient détenus en Israël. Des ambassades et consulats ont déclaré suivre la situation de leurs ressortissants et entreprendre des démarches consulaires pour leur rapatriement lorsque cela est possible.
Chronologie et points de désaccord
La chronologie comprend le départ du convoi début septembre, les arraisonnements en mer début octobre et les expulsions publiquement annoncées le 6 octobre. Les principaux points de désaccord concernent la légalité des opérations en haute mer, l'ampleur réelle de l'aide humanitaire et l'interprétation des règles de sécurité maritime.
Sources et communications
Plusieurs gouvernements ont confirmé ou commenté le rapatriement de leurs ressortissants. Les autorités israéliennes ont publié des communiqués et des images liées à l'opération. Des acteurs civils impliqués dans la flottille ont diffusé leurs versions des faits et dénoncé des pratiques contraires, selon eux, au droit international.