Introduction
Une femme d'une trentaine d'années a été interpellée au tribunal de Paris alors qu'elle se faisait passer pour une avocate dans le but de commettre des vols. Cet événement a eu lieu lors du procès de Nicolas Sarkozy, ancien président de la République française, jugé pour des soupçons de financement libyen durant sa campagne électorale de 2007.
Description des événements
Au sein des couloirs du tribunal de Paris, la suspecte s’est présentée à plusieurs reprises vêtue d’une robe d’avocate. Elle profitait des pauses dans les audiences pour exprimer un intérêt feint pour les procédures et engager la conversation avec les véritables avocats présents, gagnant ainsi leur confiance.
Selon plusieurs témoignages, elle a dérobé des objets personnels, notamment de l’argent liquide et des téléphones portables appartenant aux avocats des parties civiles. Son comportement avait commencé à susciter des discussions parmi les professionnels du barreau à travers les applications de messagerie, ces derniers exprimant leurs craintes.
Arrestation
L’arrestation de la fausse avocate a eu lieu le 27 mars, pendant une pause dans le procès de Nicolas Sarkozy, alors qu'elle tentait de voler. Selon les informations, elle avait également tenté de commettre des vols similaires dans d'autres tribunaux de la région parisienne, comme à Bobigny.
L'interpellation a été facilitée par une coordination entre les avocats informés de sa présence et les forces de l'ordre qui ont pu la surprendre en flagrant délit.
Suites judiciaires
Identifiée comme une étudiante en droit ayant déjà été condamnée pour vol, la suspecte a été placée en garde à vue. Le parquet de Paris a confirmé qu’elle faisait l’objet d’une enquête pour port de costume réglementé par l’autorité publique afin de préparer ou faciliter la commission d’un crime ou d’un délit. Par ailleurs, elle est également suspectée de tentative de vol à l'encontre de ses "confrères".
Réactions
L’incident a suscité une vive réaction chez les professionnels du barreau, mettant en lumière la nécessité d’un meilleur contrôle de l'accès aux palais de justice.
Cette affaire illustre les risques associés à l’absence de vérification stricte de l’identité dans certains contextes, et a entraîné une réflexion sur la sécurité dans le cadre judiciaire.