Contexte Politique
Le Liban vient de former un nouveau gouvernement après plus de deux ans sans direction stable. Ce changement de leadership a été marqué par l'élection de Joseph Aoun, précédemment chef de l'armée, comme président, et la nomination de Nawaf Salam au poste de Premier Ministre. La situation politique libanaise est complexe, comprenant la réduction de l'influence du Hezbollah pro-iranien suite à des confrontations avec Israël.
Formation et Composition du Nouveau Gouvernement
Les négociations prolongées ont abouti à la formation d'un nouveau cabinet, dirigé par Nawaf Salam, et constitué de 24 ministres, parmi lesquels figurent cinq femmes et des personnalités éminentes telles que Ghassan Salamé. Nawaf Salam a promis de faire de ce cabinet un "gouvernement de réforme et de salut", visant à rétablir la confiance avec les citoyens libanais et la communauté internationale.
Enjeux et Défis Économiques
Un des principaux défis pour ce gouvernement est l'instauration de réformes économiques vitales, nécessaires pour débloquer l'aide internationale essentielle à la relance de l'économie libanaise, en difficulté depuis la crise financière de 2019. Le contexte économique pressant requiert des actions urgentes pour stabiliser la situation en prélude aux élections législatives de l'année prochaine.
Relations Internationales et Sécurité
Au-delà des questions économiques, le gouvernement doit surveiller le cessez-le-feu instable entre le Hezbollah et Israël. La sécurité demeure incertaine, exacerbée par des tensions récentes entre les deux entités, en parallèle au conflit dans la bande de Gaza, impactant les équilibres de pouvoir au Liban.
Réactions Internationales
La création de ce nouveau gouvernement a été bien accueillie par l'ONU ainsi que par des pays tels que les États-Unis et l'Union européenne, qui y voient une opportunité pour le Liban de renouveler sa gouvernance. L'accent est mis sur l'importance des réformes, de la construction d'institutions solides et de la lutte contre la corruption.
Perspectives Futures
Le cabinet devra également formuler une déclaration ministérielle devant être soutenue par le Parlement libanais, dominé par des partis traditionnels confessionnels. Ce processus est crucial pour permettre au gouvernement nouvellement formé d'exercer effectivement ses nouvelles prérogatives. La nomination de Nawaf Salam signale un possible point de départ vers un renouveau socio-politique et économique, même si de nombreux obstacles persistent pour réformer et stabiliser le pays.
