Le 4 octobre 2025, François Rebsamen a informé le Premier ministre Sébastien Lecornu qu'il ne ferait pas partie du gouvernement en cours de formation. Il a rendu publique sa décision dans un communiqué, invoquant des motifs liés à ses convictions politiques et à sa conception de la décentralisation.
Décision et motifs
François Rebsamen a indiqué avoir pris cette décision en raison de ses « convictions d’homme de gauche, progressiste », de son « attachement à la justice fiscale et sociale » et de son souhait de réduire les inégalités. Il a précisé que ces éléments, ainsi que sa conception de la décentralisation, l'ont conduit à ne pas rejoindre la nouvelle équipe ministérielle. Il a ajouté qu'il apporterait au gouvernement un « soutien exigeant et lucide » en fonction de l'adéquation des décisions prises avec ses convictions.
Parcours et fonctions récentes
François Rebsamen avait intégré le gouvernement en décembre, lors de la nomination de François Bayrou, et avait quitté à cette occasion son mandat de maire de Dijon. Il a exercé auparavant des fonctions ministérielles sous la présidence de François Hollande. Il occupe par ailleurs la présidence de la métropole de Dijon et dirige un mouvement politique nommé La Fédération progressiste.
Réformes et dossiers évoqués
Au cours de son passage au ministère de l'Aménagement du territoire et de la Décentralisation, François Rebsamen a engagé des chantiers et réformes, notamment sur le statut de l'élu et sur la simplification de la gestion des collectivités territoriales. Il a également rappelé le dossier relatif à la Corse : il a indiqué que le projet de loi constitutionnelle avait été approuvé en Conseil des ministres le 31 juillet et devait être inscrit à l'ordre du jour des assemblées pour une présentation au Parlement après les élections municipales.
Mandats actuels et orientations futures
François Rebsamen a déclaré qu'il poursuivrait son action en tant que président de la métropole de Dijon et qu'il travaillerait au sein de La Fédération progressiste pour préparer une contribution au débat d'idées lié à la prochaine échéance présidentielle. Il a exprimé le souhait de voir les réformes engagées dans son ministère poursuivies par son successeur.
Contexte politique
Son annonce intervient alors que Sébastien Lecornu mettait la dernière main à la composition du gouvernement. Dans ce contexte, Les Républicains devaient déterminer leur participation à l'exécutif, certaines de leurs demandes, notamment sur la politique migratoire, ayant été évoquées publiquement par la direction du parti.