Présentation générale
Lors d’une visioconférence de la "coalition des volontaires" soutenant Kiev, le président français Emmanuel Macron a déclaré qu’il existait « enfin une chance de réaliser de vrais progrès vers une bonne paix » entre l’Ukraine et la Russie. Il a souligné la nécessité de « garanties de sécurité très robustes, et pas des garanties uniquement sur le papier » et a indiqué que le secrétaire d’État américain Marco Rubio participerait à la réunion. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky devait exposer aux membres de la coalition les conclusions des discussions conduites à Genève sur la base d’un plan américain et aborder la façon dont les pays pourraient fournir ces garanties.
Contexte diplomatique
Le cadre des négociations a évolué après des rencontres intergouvernementales tenues à Genève. Les délégués américains et ukrainiens ont rédigé une version affinée d’un cadre d’accord de paix, selon les comptes rendus disponibles. La Maison-Blanche a indiqué que des discussions supplémentaires avec l’Ukraine et la Russie étaient nécessaires pour résoudre certains points qualifiés de « sensibles, mais pas insurmontables », et a affirmé que des progrès avaient été accomplis en vue d’un accord.
Selon des responsables ukrainiens, Kiev cherche à finaliser les étapes restantes du processus et à organiser une visite du président Zelensky aux États-Unis. Le calendrier initial mentionné par certains acteurs diplomatiques comprenait également des échéances pour une réponse au plan américain.
Déclarations et positions exprimées
Emmanuel Macron a fait état de la nécessité d’engager un travail avec les États-Unis et l’Otan pour définir le suivi et la surveillance du respect d’un éventuel cessez‑le‑feu. Il a également affirmé que la diplomatie bénéficiait d’un "nouvel élan" et appelé à tirer parti de cette impulsion.
La porte‑parole de la Maison‑Blanche, Karoline Leavitt, a déclaré que la semaine précédente les États‑Unis avaient réalisé des progrès significatifs en faisant venir l’Ukraine et la Russie à la table des négociations. Des responsables ukrainiens et américains ont confirmé l’existence d’une version affinée du cadre de paix issue des réunions de Genève.
Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a estimé que le chemin vers un règlement restait long et difficile et a exprimé le soutien du Royaume‑Uni au processus de négociation. Des représentants russes ont rejeté certaines propositions européennes et ont annoncé la possibilité d’une intensification des frappes si Kiev n’acceptait pas certaines offres de règlement.
Pourparlers bilatéraux et rencontres multilatérales
Des rencontres bilatérales et multilatérales ont été signalées en parallèle des échanges à Genève. Le secrétaire à l’armée de terre américain, Dan Driscoll, s’est rendu à Abu Dhabi pour rencontrer une délégation russe. Un responsable militaire américain, le lieutenant‑colonel Jeff Tolbert, a rapporté que ces pourparlers se déroulaient favorablement et a exprimé un optimisme prudent quant à leur suite.
Incidents militaires et réactions
Plusieurs médias et sources officielles ont rapporté de nouvelles frappes et attaques durant la période de négociation. Des frappes nocturnes à Kiev ont fait au moins six morts selon ces comptes rendus. Des attaques en Russie, visant la ville portuaire de Taganrog et le district voisin de Neklinovsky, ont fait au moins trois morts et plusieurs blessés, selon le gouverneur régional Iouri Slioussar.
Parallèlement, des responsables russes ont qualifié certaines propositions européennes de non constructives et ont mis en garde contre une intensification des bombardements si des conditions particulières n’étaient pas acceptées.
Étapes prévues
Les acteurs impliqués ont prévu que le président Zelensky présente aux pays de la coalition le résultat des discussions de Genève et que les États membres examinent les modalités de fourniture de garanties de sécurité à l’Ukraine. Les autorités françaises et américaines ont annoncé l’ouverture d’un travail conjoint avec l’Otan sur les modalités de suivi et de surveillance d’un éventuel cessez‑le‑feu. D’autres échanges bilatéraux et multilatéraux restent prévus pour traiter des points encore qualifiés de sensibles.








