Le mouvement palestinien Hamas a appelé des pays médiateurs à exercer une pression sur Israël pour permettre à des dizaines de ses combattants de quitter des tunnels où ils sont bloqués dans la bande de Gaza.

Demande du Hamas

Dans un communiqué, le Hamas a déclaré tenir Israël « pleinement responsable des vies de nos combattants » et a demandé aux médiateurs d'agir immédiatement pour obtenir leur sortie. Le groupe a indiqué pour la première fois publiquement que certains de ses combattants se sont retrouvés bloqués dans des réseaux souterrains.

Opérations militaires et arrestations

Les forces israéliennes ont déclaré avoir tué, la semaine précédente, plus d'une vingtaine de membres du Hamas qui tentaient de quitter des infrastructures souterraines et en avoir arrêté huit.

Nombre de combattants bloqués et localisation

Des rapports estiment qu'entre 100 et 200 combattants sont bloqués dans un réseau de tunnels situé sous la ville de Rafah, dans la bande de Gaza, zone où des opérations militaires israéliennes ont eu lieu.

Cadre du cessez-le-feu et éléments diplomatiques

Un accord de cessez-le-feu obtenu par les États-Unis et entré en vigueur le 10 octobre prévoit le retrait de l'armée israélienne au-delà d'une « ligne jaune » délimitant une zone. L'envoyé spécial américain a évoqué en novembre l'existence d'environ 200 combattants bloqués à Rafah et a estimé que leur reddition pourrait constituer un test pour la mise en œuvre du cessez-le-feu.

Position des autorités israéliennes

Un porte-parole du gouvernement israélien a déclaré en novembre que le Premier ministre Benjamin Netanyahou n'autorisait pas le passage en sécurité de 200 membres du Hamas et a réaffirmé l'intention de démanteler les capacités militaires du mouvement et de démilitariser la bande de Gaza.

Accusations du Hamas concernant le respect du cessez-le-feu

Dans son communiqué, le Hamas accuse les forces israéliennes de violer les conditions du cessez-le-feu en procédant à la recherche, à la liquidation et à l'arrestation des combattants « assiégés dans les tunnels de Rafah ».