Faits
John Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale du président Donald Trump, a été inculpé par un grand jury du Maryland. Le 17 octobre 2025, il a plaidé non coupable des chefs d'accusation portant sur la divulgation et la rétention de documents relevant de la défense nationale.
Accusations
Les autorités reprochent à John Bolton d'avoir partagé, via des messageries électroniques personnelles non sécurisées, plus d'un millier de pages de documents relatifs à ses activités au sein du Conseil de sécurité nationale. Selon l'acte d'accusation, ces transferts auraient été adressés à des personnes de son entourage ne disposant pas d'une habilitation de sécurité. Des médias ont identifié ces destinataires comme son épouse et sa fille, sans que l'acte d'accusation ne les nomme.
Les procureurs affirment également que M. Bolton aurait conservé à son domicile des documents relevant de la défense nationale découverts lors d'une perquisition réalisée en août.
Enquête et éléments rapportés
Selon l'acte d'accusation, en juillet 2021 un représentant de John Bolton a informé le FBI qu'un des comptes de messagerie utilisés après son départ du gouvernement avait été piraté par un individu que ce représentant a lié à l'Iran. Les procureurs indiquent que Bolton n'aurait pas informé les autorités qu'il avait partagé sur ce compte des informations relevant de la défense nationale, y compris des informations classifiées.
Au cours de la perquisition d'août, le FBI a saisi des documents que les autorités qualifient de relevant de la défense nationale.
Procédure judiciaire et suites
John Bolton a été laissé en liberté sous conditions, notamment une restriction de ses déplacements sans autorisation du tribunal. La prochaine audience a été fixée au 21 novembre.
Des médias ont par ailleurs mentionné, dans le traitement médiatique entourant cette affaire, d'autres personnalités publiques citée dans des contextes distincts, sans lien direct établi par l'acte d'accusation.
Antécédents éditoriaux
En juin 2020, John Bolton a publié un ouvrage relatant son expérience de dix-sept mois comme conseiller à la sécurité nationale. La Maison-Blanche avait tenté, sans succès, d'empêcher la publication en invoquant des impératifs de sécurité nationale.