Contexte politique actuel
Le Venezuela se trouve actuellement au cœur d'une crise politique après les élections présidentielles du 28 juillet. Edmundo Gonzalez Urrutia, candidat de l'opposition largement soutenu au niveau international, revendique la victoire. Il s'apprête à rencontrer le président américain Joe Biden dans le cadre d'une tournée visant à renforcer son soutien international. Cette visite précède l'investiture du président sortant, Nicolas Maduro.
Élections contestées et tensions politiques
Le Conseil national électoral (CNE) a annoncé Nicolas Maduro comme le vainqueur avec 52 % des voix, résultats qui sont cependant contestés par l'opposition. Celle-ci affirme détenir des preuves de fraudes, citant un score de 67 % en faveur d'Edmundo Gonzalez Urrutia basé sur leurs propres relevés. En dépit des accusations de manipulation électronique des résultats, la Cour suprême a ratifié la victoire officielle de Maduro.
Réactions internationales
Divers acteurs internationaux, tels que les États-Unis, l'Union européenne, l'Argentine et l'Uruguay, ont rejeté la reconnaissance du résultat officiel de l'élection, soutenant implicitement l'opposition et son leader. La rencontre entre Joe Biden et Edmundo Gonzalez Urrutia souligne cet alignement international face à la crise politique vénézuélienne.
Appel à l'armée et mobilisation de la population
Edmundo Gonzalez Urrutia a encouragé l'armée vénézuélienne à reconnaître sa victoire et à asseoir la volonté populaire qui, selon lui, s'est exprimée durant le scrutin. Maria Corina Machado, une dirigeante de l'opposition agissant dans la clandestinité, exhorte les citoyens à manifester contre le gouvernement de Maduro, bien que la répression sévère ait découragé de nombreux rassemblements.
Répression et environnement sécuritaire
La répression des manifestations depuis l'annonce de la victoire de Maduro a généré un lourd bilan : 28 morts, plus de 2000 blessés, et 2400 arrestations. L'administration Maduro a mobilisé des forces de sécurité conséquentes pour sécuriser Caracas durant la cérémonie d'investiture et la réélection de Jorge Rodriguez à la présidence de l'Assemblée nationale.