Arrestation
Lennart Monterlos, cycliste de nationalité franco-allemande âgé de 19 ans, a été arrêté le 16 juin dans la ville portuaire de Bandar-Abbas, dans le sud de l'Iran, alors qu'il traversait le pays à vélo. Selon les informations disponibles, il approchait de la date d'expiration de son visa et envisageait de poursuivre son voyage en direction de l'Afghanistan.
Procédure judiciaire et libération
La justice iranienne a annoncé l'acquittement de Lennart Monterlos quelques jours avant l'annonce officielle de sa libération. Le ministre français des Affaires étrangères a déclaré le 8 octobre que le jeune homme était libre. D'après des sources françaises proches du dossier, il a quitté la prison le week-end précédent son départ et a été accueilli à l'ambassade de France à Téhéran pour effectuer les démarches consulaires nécessaires avant son retour en France.
Réactions officielles et familiales
Le gouvernement français avait qualifié, dès l'arrestation, la détention de « arbitraire » et exercé des démarches diplomatiques pour obtenir sa libération. Les autorités françaises ont salué l'issue du dossier, tandis que les parents de Lennart ont exprimé leur soulagement et ont appelé à la vigilance quant au sort d'autres ressortissants détenus à l'étranger.
Cas liés et perspectives diplomatiques
Deux ressortissants français, Cécile Kohler et Jacques Paris, demeurent détenus en Iran et ont été inculpés pour des accusations incluant des faits d'espionnage selon les autorités iraniennes. Téhéran a évoqué la possibilité d'un échange impliquant Mahdieh Esfandiari, une ressortissante iranienne détenue en France en lien avec des publications en ligne. Les autorités concernées déclarent examiner ces dossiers, qui relèvent de procédures judiciaires et de discussions diplomatiques.
Contexte régional et recours diplomatiques
Depuis plusieurs années, l'Iran a procédé à l'arrestation de ressortissants occidentaux dans des contextes variés, parfois motivés par des accusations d'espionnage ou d'autres chefs d'inculpation. Les gouvernements européens, dont la France, mènent régulièrement des démarches consulaires et diplomatiques pour obtenir la libération de leurs citoyens. Selon des sources diplomatiques, une vingtaine d'Occidentaux seraient encore détenus dans des établissements pénitentiaires iraniens, ce qui alimente des tensions et des discussions bilatérales sur les cas individuels.