Faits principaux
Le rappeur Ken Samaras, connu sous le nom de scène Nekfeu, a été placé en garde à vue à Paris le 29 septembre dans le cadre d’une procédure pénale visant des faits qualifiés de « viol », « agressions sexuelles » et « violences habituelles sur conjoint ». La garde à vue a été réalisée dans le XVe arrondissement et s'inscrit dans la relance d’une enquête déjà ouverte.
Motifs de la relance et éléments nouveaux
La procédure a été relancée à la suite de la découverte de nouveaux éléments, notamment des échanges de SMS et un témoignage signalés aux enquêteurs. Ces éléments ont conduit au renouvellement de l’examen du dossier et à la convocation de la personne mise en cause.
Procédures antérieures
Plusieurs plaintes concernant des faits similaires avaient été déposées antérieurement par la même personne et, pour l’essentiel, avaient été classées sans suite par le parquet, en raison d’une insuffisance de caractérisation des infractions. Une plainte pour viol déposée en 2022 avait été classée sans suite en septembre 2023. D'autres signalements liés à du harcèlement ou à des violences en présence d’un mineur avaient également été classés sans suite en 2023 et 2024.
Mesures et décisions judiciaires liées à l’enfant
Un jugement de divorce prononcé en mars 2024 a fixé la résidence de l’enfant au domicile du père et institué un droit de visite et d’hébergement en faveur de la mère. Des procédures pour non-représentation d’enfant ont été engagées entre 2022 et 2024 : certaines ont été classées, tandis qu’au moins une a donné lieu, en mars 2025, à une condamnation avec sursis prononcée à l’encontre de la mère, décision faisant l’objet d’un appel.
Actions judiciaires croisées
Parallèlement aux plaintes déposées par son ex-compagne, Ken Samaras a engagé des procédures pour non-représentation d’enfant. Certaines de ses plaintes ont été classées sans suite, tandis que d’autres demeurent en cours dans le cadre des procédures civiles et pénales.
Situation procédurale et présomption
Au stade actuel de l’instruction, les faits font l’objet d’investigations et la personne mise en cause demeure présumée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été légalement établie.
État des procédures
La garde à vue du 29 septembre s’inscrit dans une instruction en cours qui intègre des éléments nouveaux et des procédures antérieures. Les suites de l’enquête dépendront des investigations complémentaires, des auditions et des décisions du parquet et de la juridiction compétente.